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Commentaire de Schweizer.ch

sur Les secrets de la coopérative Cecosesola au Venezuela : 1200 salariés, pas de patron et aucune hiérarchie


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Schweizer.ch 24 juillet 2015 18:25

@maQiavel

"Que c’ est beau , merci du partage. Je vois déjà venir les aigris et autres désespérés..."

Je ne suis ni aigri ni désespérer mais lucide. Ça doit tenir au fait que quand je lis un truc, j’assaie de le "modéliser" concrètement. S’agissant de Cecosesola - eui ne doit rien à Chavez ni à Maduro, puisque ça a été fondé en 1967 -, voici ce que ça donne :

L’impression générale est celle d’une communauté d’employé(e)s au niveau de formation, voire d’instruction, très faible, exécutant des tâches simples, ne requérant ni compétences particulières ni bagage théorique important (le témoignage d’une ouvrière, vers 6’20’’ confirme cette impression ).

 Dans notre « langage hiérarchisant », on parlerait de manœuvres motivés et débrouillards – certains l’étant forcément moins que d’autres. Ce qui introduit une hiérarchie de fait, les moins habiles subissant l’ascendant des plus dégourdis.

Et alors, on craint le pire, lorsque dans le texte, il est question d’un « hôpital ». On essaie de se rassurer – façon de parler - en se disant que le clivage normal perdure certainement entre ceux qui ont réussi un examen, sans piston ni pot-de-vin, et ceux qui ont acquis leur « formation médicale » sur le tas.


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