Concernant les opérations en Syrie, il faut noter
la panique qui s’est emparée des classes dirigeantes du bloc
américano-occidentale dès lors qu’elles ont réalisé la supériorité opérationnelle
de l’armée Russe, elles sont en état de choc selon
un
article paru dans la grande presse britannique. 
Reuters a diffusé une analyse générale fondée sur des
interviews avec divers analystes du Pentagone qui admettent que l’engagement russe a l’avantage d’être extrêmement souple et léger
en termes de matériels et de forces, avec une infrastructure également réduite
(les bases de Tartus et Lattaquié), ce qui dénote un excellent rendement, des
matériels et des forces de très grande qualité, une très grande capacité
d’adaptation et enfin une coordination particulièrement féconde avec les forces
terrestres qu’ils viennent renforcer et soutenir. Un avantage supplémentaire
est vu dans le fait que les Russes peuvent expérimenter dans des conditions de
combat des matériels nouveaux, et démontrent leurs capacités opérationnelles
immédiatement disponibles (qualités rarement rencontrées dans les matériels
US).
Le jugement général est que
les Russes savaient ce qu’ils faisaient en s’engageant, et qu’ils y étaient
préparés d’une façon qui leur rapporterait indiscutablement des bénéfices, ce
qui montre une capacité prévisionnelle excellente.
Le commandant en chef de l’US Army en Europe,
a décrit en ces termes les avancées russes en guerre électronique : « C’est à en pleurer… » .
Là, il faut parler du performant système
de brouillage électronique Krassoukha-4 capable de brouiller les satellites-espions
américains. Les rebelles qui étaient informés par les États-Unis sur tous les
mouvements de l’armée syrienne, n’ont plus eu de données sur la concentration
en secret des troupes syriennes dans la zone de Lattaquié depuis la mise en place de ce
système en Syrie.
Le quasi anéantissement des structures des groupes rebelles
à Alep par la campagne conduite actuellement sur le champ de bataille par les
Syriens, les Iraniens et les Russes sidère les classes dirigeantes occidentales,
Kerry qui s’est empressé sans succès de
demander à ses alliés Syriens de négocier lors des pourparlers de paix à Genève
s’est écrié exaspéré devant leur refus :« What do you want me to do ? Go to war with
Russia ? Is that what
you want ? » 
Les Russes provoquent chez l’adversaire
pourtant théoriquement bien plus puissants qu’eux et bien mieux avantagés
financièrement, un réflexe défensif qui suggère la déroute, et un pessimisme
qui tourne au défaitisme, c’est très drôle. 