@Zatara
-Hitler, Staline, Bush, Mao Zedong....les pires
"génocideurs" sont à l’image de leurs peuples donc...
------> Exactement, à l’image de ce qu’était le
peuple qu’ils gouvernaient au moment ou ils ont exercé le pouvoir.
Prenons par exemple le
premier que vous avez cité et que notre époque considère à tort ou à raison
comme le pire d’entre tous. Ce qu’Emmanuel Todd essaie d’expliquer avec
prudence (parce que c’est risqué), c’est que le nazisme n’était pas un accident
et qu’Hitler n’était pas arrivé au pouvoir par hasard : oui, il y’a le
contexte socio-économique qui explique ce phénomènes politique mais aussi
quelque chose qui relève de l’anthropologie germanique.
Et toutes ces personnes n’ont pas exercés le
pouvoir seuls, ils se sont bien fait aider (il faut lire les récits de la
révolution culturelle en Chine par exemple). Il est impossible de gouverner un
peuple sans qu’il ne donne son consentement.
-maintenant ous allez dire que la démocratie ne permet pas à ce genre de
personnage d’arriver au pouvoir ?
------> N’importe quel
régime politique permet à n’importe qui d’arriver au pouvoir à condition que
les gouvernés y consentent.
-mais je ne suis pas comme toutes ces pleureuses et ces manipulateurs
qui remettent toujours tout sur le dos de la poupoulace... ça serait ne rien
comprendre à ce que sont les médias de masse et l’école.
------>
Personnellement, j’adhère au populisme, càd à cette doctrine politique qui
prône la défense du peuple contre les élites. Mais c’est parce que j’aime le
peuple et que je fais partie de ce peuple que je pointe sa responsabilité au
lieu de l’exonérer en faisant de lui une pauvre victime.
Un verset biblique
dit « les blessures d’un ami
prouvent sa fidélité mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs », l’ami
n’est pas celui qui brosse dans le sens du poil alors que tu déconnes, lui dans
cette circonstance te distribue les torgnoles, pas par sadisme ou pour te
rabaisser mais pour te réveiller et te faire prendre conscience de ton état
même s’il faut qu’il te tire par la peau du derche pour te le faire comprendre.
Le populiste qui souhaite réellement le bien du peuple n’est pas un démagogue
qui essaie de profiter de lui en le flattant par des discours mielleux. Il lui
dit la vérité au peuple même si elle ne lui plait pas , c’est la différence
entre le grand Périclès(le populiste) et Alcibiade (le démagogue).
Pour moi, il ne s’agit pas
tant de tout mettre sur le dos de la populace que d’engager une remise en
question et une autocritique. Et je pense qu’elle est nécessaire car je suis
convaincu que le peuple peut être autre chose que ce qu’il est aujourd’hui ,
pas par idéal mais par réalisme , parce que l’histoire montre que c’est
possible …