Je suis fatigué Patron.
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Fatigué de soutenir ce pays à bouts de bras, de répandre votre bonne parole autour de moi en me faisant traiter de fou à enfermer, fatigué de cette déchéance morale et physique que votre exil forcé m’inflige, fatigué de cette quête sans fin, fatigué de vous attendre pour porter la France avec moi car avec un seul bras quand je me mouche, je peux vous dire que c’est lourd comme poids.
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Fatigué d’implorer votre retour, fatigué de lutter seul contre le marxiste généralisé jusque dans mes céréales kellogg’s, jusque dans mon eau d’Evian, jusque dans mon litron de rouge, jusque dans mes lectures marxisées jusqu’au trognon, même les puces de lit qui infestent mon matelas me harcèlent de façon marxiste.
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Pardon de me défiler ainsi ex maître à penser, mais en allant me promenr aujourd’hui en ville, en pays marxiste conquis, des doutes m’ont assailli, je n’ai pas vu les marxistes à nos portes, pas vu les islamistes prêts à nous égorger, pas vus les collabos prêts à me tondre après m’avoir vendu aux socialistes francs maçons qui rôdent pourtant partout selon vos affirmations, pas vu de Thierry ardisson non plus, pas vu de Zemmour ni de Le Pen, je n’ai vu que des gens, paisibles, qui vaquent à leurs occupations marxistes, mais dans une forme de séreinité qui m’a poussé à réfléchir plus loin que vos écrits, vos JT intelligents et vos jeux sur les peurs des ouailles potentielles de votre grande chapelle.
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Je me suis aperçu qu’il y avait une vie en dehors des médias, moins anxiogène, plus enrichissante, plus joyeuse et plus paisible, j’ai vu qu’il y avait plein de filles aux mini jupes marxiste qui laissaient voir leurs cuisses avenantes qui ne demandent qu’à s’écarter devant un pilon marxiste, ça m’a donné envie de m’abandonner au marxisme, car il semblerait que vous confondiez deux termes dans votre clairvoyance infinie, la vie et le marxisme, en fait le sida n’est pas le marxisme puisque le marxisme c’est la vie, la vie est marxiste comme elle peut être nazie, dépend de l’angle sous laquelle on la regarde, on l’accepte et on s’y adapte, ou pas.
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A mon avis Maître, ex Maître Jean, vous devriez essayer la vie, plutôt que lutter contre le vivant, vous adapter au vivant, le fardeau de votre existence sera moins lourd à porter et votre croix deviendra votre amie et plus votre ennemie.
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En attendant, comme je suis orphelin de vous, je me dois de trouver un nouveau gourou, il y en a plein de prometteurs, de drôles comme de grand penseurs, je m’intéresse beaucoup à l’oeuvre de Kev Adams et de Gad El Maleh, des génies absolus dans leurs arts, mais il y a aussi de grands théologiens, je pense nottament à Morgan Priest vers qui je me tournerais sans doute, pour me faire baptiser, moi, qui est hydrophobe, vous rendez vous compte ? Réalisez vous le chemin spirituel que je suis en train de parcourir vers le merveilleux depuis que je me suis émancipé de votre parole castratrice ? Sans oublier le merveilleux philosophe qu’est Eric Guéguen, qui m’initie à chacune de ses interventions vers la misérabilité politique du genre humain, qui me révèle des choses que vous n’aviez jamais abordées qui éveille le philosophe qui sommeillait en moi, que serais je sans Frank Abed, qui m’apprends l’histoire royale comme personne, non, maître Jean, je ne serais plus votre disciple, il y a tant de jean merveilleux qui me remplissent de joie à commencer par cette grande intellectuelle qu’est Nabilla Benattia, avec ses arguments gonflés à l’élium qui me redonnent le sentiment d’être vivant, voyez vous ? Vous ne pourrez jamais lutter aussi efficacement contre de tels moyens charnels.
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Je suis fatigué Patron, et une fois n’est pas coûtume, je ne finirais pas là dessus en dernière instance bien comprise de A à Z par Jean au secours ! Non, mais par un tonitruant Jean ! Bonnes et longues vacances et surtout, de grâce, ne revenez plus en France !

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Amicalement, un ex disciple....