@Celse
Dans le désordre :
-Ce n’est pas parce que l’avortement se pratique depuis l’antiquité
qu’il faudrait le tolérer aujourd’hui. Sinon , à ce compte là on pourrait dire qu’on
pourrait tolérer l’esclavage sous prétexte que ça se pratique depuis la
révolution néolithique.
-Je comprends bien pourquoi
cette pratique est tolérée, cela ne m’empêche pas de m’opposer par principe à
cette pratique.
-Le fait que le fœtus avant 24
semaines n’ai pas de douleur ne remet pas en question son droit à la vie.
-Et enfin , ce que l’on peut
constater médicalement , c’est l’activité électrique du cerveau par l’intermédiaire
de l’électro-encéphalogramme ( et ce n’est pas parce que l’EE est plat qu’il n’y
a pas encore d’activité électrique , cela signifie simplement qu’il n’est pas
encore détectable ).
On ne peut pas parler de l’état
de conscience d’un fœtus à moins de donner à ce terme un sens métaphysique. Médicalement
la conscience est l’état de certitude et de connaissance de tout ce
qui nous entoure. A ce titre, un nouveau né n’est pas conscient, sa conscience
va émerger au cours de sa croissance.
Ce n’est pas parce qu’un
nouveau né n’est pas conscient qu’il est acceptable de l’étouffer avec un cousin,
les femmes qui commettent ce genre d’acte (les mères tueuses ) sont condamnées.
La conscience n’est donc pas un argument (sauf
si on considère la conscience d’un point de vue métaphysique et qu’on la juge consubstantielle
à l’humanité, c’est autre chose).