@Qamarad
A mon avis, ce type, comme la plupart des leaders "souverainistes", est un sous-marin. Des gens en service commandé pour le Système : l’objectif étant de grappiller quelques 1/10e de % ou quelques % au Front National.
(Seul le FN, parti nationaliste dont la base de l’électorat est maintenant à 20% ou plus - et à 30% chez les jeunes -, donc susceptible d’arriver au pouvoir, fait peur au Système ploutocratique international et ses relais en France. Sûrement pas l’extrême gauche, qui a toujours été son outil [via la multitude des idiots utiles et des sentimentaux], comme Marx en avait d’ailleurs averti les socialistes au 19e siècle, et dont on voit ce qu’il en est quand elle arrive au pouvoir - cf. Siryza en Grèce...)
Bref, revenons aux leaders "Souveranistes" (je mets le mot entre " " parce qu’un Asselineau, par exemple, ne se reconnaît pas comme "souverainiste").
Qu’est-ce qui me fait dire ça ?
Le fait que tous ces personnages sont des individus extrêmement intelligents (par rapport à la moyenne de la population), et qu’ils ne peuvent pas ne pas savoir :
- 1) qu’ils n’ont aucune chance d’être élus,
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- 2) l’effet de dispersion des voix qu’entraînera inéluctablement leur candidature,
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- 3) l’effet de brouhaha (de "bruit", comme on dit en théorie de la communication) qu’a du coup leur action, contribuant à rendre plus difficile pour l’électeur d’y voir clair.
Si ces individus étaient réellement sincères,
ou bien ils se regrouperaient (par grande tendance, bien sûr ; on voit mal, en effet, Mélanchon - ancien sénateur PS pendant 35 ans, qui a voté "oui" pour le traité de Maastricht, accoquiné ensuite avec les cocos - se pacser avec Dupont-Aignant) pour constituer une force susceptible de prendre le pouvoir en mettant leurs divergences de côté le temps d’y parvenir ;
ou bien ils seraient au Front National et travailleraient à orienter ce parti dans le sens qu’ils préconisent, ou à le débarrasser de ce qui l’empêche, à leur avis, de représenter une alternative crédible.
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Dans un régime d’élection majoritaire, on ne vote pas pour le meilleur (ce qui n’existe d’ailleurs pas en politique), mais pour le moins pire. Sauf à vouloir perdre son vote - ou à vouloir faire perdre le vote des pauv’ couillons du peuple.