@niQolas_d
En réalité, c’est une question qui va au-delà de MLP ou JLM (dont
nous ne connaissons pas les volontés profondes donc spéculer sur ce qu’ils feraient n’amènerait
nulle part). Dans tous les cas il faudra s’attendre en cas de sortie à une riposte extrêmement violente en termes de guerre économique, médiatique,
de trouble sociaux, voir pire c.à.d. en terme géopolitique.
C’est une question de stratégie : faut-il annoncer de
but en blanc sans chercher à tergiverser que l’on sort de
l’UE , de l’OTAN et de l’euro sachant qu’on est pas préparé à la riposte ?
Ou alors ne vaut il pas mieux faire semblant de vouloir négocier le temps de se
préparer tactiquement à riposter ?
Une fiction : vous vous retrouvez enfermé dans une cage avec des
proches et vous avez face à vous des geôliers armés jusqu’aux dents qui vous
surveillent. Vous remarquez que deux barreaux de la cage sont suffisamment éloignés
l’un de l’autre pour que vous puissiez tous vous glisser à travers la cage. Qu’est
ce que vous faites ? Est-ce que vous regardez vos geôliers droits dans les yeux
pour les informer de but en blanc « maintenant nous allons sortir de la cage en
nous glissant entre les deux barreaux là
bas, vous voyez » ? Ou alors vous montez
un plan minutieux avec vos codétenus et vous vous préparez à l’appliquer sans éveiller la méfiance des geôliers ?
Dans tous les cas, il y’aura une riposte des geôliers mais dans le second cas, vous
bénéficiez de l’effet de
surprise et êtes préparé aux ripostes, c’est un avantage tactique considérable, voir jusqu’à 6 : 00 , le principe
est exactement le même.
Un chef d’Etat
responsable animé par la volonté de sortir de cette prison Européiste devra mettre sur pied secrètement une équipe de combat composée de
spécialistes de différents domaines pour préparer les contre mesures à la
sortie de l’euro. Ca veut dire qu’il faut déjà le temps le temps de recruter
cette équipe (et il faut choisir les bonnes personnes càd pas seulement des
gens avec des aptitudes techniques mais aussi des bases idéologiques qui vont
dans sens de la sortie de l’euro), et d’organiser
son étanchéité sur le plan du renseignement.
Dans ce cadre, les négociations qui ne mèneraient
à rien serviraient à gagner du temps pour se préparer, et une fois les
conditions mises en place, ce chef d’Etat surprend son monde en appliquant l’article
50 et en mettant en place un
état d’exception comme le préconise Sapir.
On a beau tourner ça dans tous les sens, c’est
la seule manière de s’échapper de la cage.
Mais sincèrement, au point ou on en est, je
suis comme Qamarad, je pense que cette zone va s’écrouler sur nous surtout que
les Français ne sont pas convaincus de la nécessité de sortie de l’euro. Et
pour moi, c’est là qu’Asselineau peut être important dans cette campagne, faire
prendre conscience à l’opinion du rôle néfaste des institutions européistes. Sa
présence forcera peut être ses concurrents à s’adapter ce qui in finé aura pour
effet de faire de l’UE le cœur de la campagne.