J’ai finit de visionner
le passage de Florian Philippot ( je ne suis pas maso au point de
visionner le passage des deux autres candidats) et à chaque fois je suis
étonné.
Je ne suis pas étonné
par la stupidité et l’agressivité de ce milieu médiatique qu’incarne
parfaitement ceux qui font office dans cette émission, je suis habitué à ces caractéristiques. Je suis
étonné par ma constance dans l’erreur : à chaque fois que je mate des
extraits de ce « talkshow » , je me dis qu’on a certainement touché le fond , mais non , on continue quand même de creuser. Là avec le passage de Philippot par exemple, je
pense qu’on ne peut pas aller plus loin dans le grotesque. Et pourtant, intuitivement je sais que fais erreur et que les passages de Poutou et Lassalle me donneront
tort.
Sinon, Burgraff est la quintessence de ce qu’est
devenu le journalisme occidental en général et Français en particulier. Dans
les dix dernières minutes, elle essaie d’expliquer à quel point l’AFP est une
agence sérieuse et dit « Moi
je me fie à l’AFP, j’ai confiance aux informations ».
Si on a compris cette phrase,
on a je crois compris l’essentiel du fonctionnement du système médiatique. Les journalistes ne
sont pas des gens méchants en fait. Ils sont juste cons.
Ils sont tellement cons
qu’il n’y a pas besoin de passer par le « complot » pour expliquer
leur comportement, c’est une simple question de conformisme et bien entendu d’absence
d’analyses des informations (et quand elles sont analysées, c’est de façon
conforme de toute façon).
Par exemple, je suis persuadé
que si on montre à Burgraff le gros montage de l’AFP sur
la rencontre Chavez / Ahmadinejad, elle ne
verra pas de manipulation tellement elle est devenue ... conne. Son esprit
fera un déni spontané de sa perception de ces images et en inventera d’autres
qui correspondent à son formatage. C’est-à-dire que les médiacrates vivent dans
un monde parallèle différent du notre.
C’est assez impressionnant ,ce
l’est tellement qu’on a l’impression qu’ils savent très
bien ce qu’ils font mais en fait non , ils ne savent pas , ils ne sont pas dans
la même dimension que nous tout simplement.