résumé du PDF :
L’analyse de la Commission l’amène à conclure que la France connaît
des déséquilibres macroéconomiques excessifs. En particulier, la France
se caractérise par un faible niveau de compétitivité et une dette
publique élevée et en augmentation, dans un contexte de faible
croissance de la productivité. Le risque de retombées négatives sur
l’économie française et, compte tenu de la taille de celle-ci, sur
l’Union économique et monétaire, est particulièrement important.
Lorsque cela s’avère nécessaire pour soutenir la mise en œuvre de
recommandations par pays pertinentes, la Commission peut demander à un
État membre de revoir et de modifier ses programmes concernés relevant
des fonds ESI.
Objectifs :
Le gouvernement (Français) prévoit de corriger le déficit excessif en
2017, conformément à la recommandation du Conseil du 10 mars 2015, avec
un déficit nominal de 2,8 % du PIB. Le déficit nominal devrait ensuite
continuer de diminuer pour atteindre 1,3% du PIB en 2020. L’objectif
budgétaire à moyen terme – un déficit structurel de 0,4 % du PIB –
devrait être atteint d’ici à 2019
Et :
Le 10 mars 2015, le Conseil a recommandé à la France de mettre fin à
la situation de déficit excessif en 2017 au plus tard et d’atteindre un
déficit public de 2,8 % du PIB
Mais :
Selon les prévisions du printemps 2017 de la Commission, le déficit
nominal devrait atteindre 3,0% du PIB en 2017, ce qui dépasse l’objectif
recommandé par le Conseil.
Donc :
La France devrait poursuivre l’ajustement en direction de son
objectif budgétaire à moyen terme, soit un déficit structurel de 0,4% du
PIB.
Des Nouvelles mesures sont nécessaires :
le Conseil est d’avis que la France doit se tenir prête à prendre des
mesures supplémentaires pour assurer le respect des dispositions du
pacte de stabilité et de croissance en 2017 et que des mesures
supplémentaires seront nécessaires à partir de 2018 en vue de respecter
ces dispositions.