@Qiroreur
Tu pinailles un peu là. Certes il y a des degrés mais quand
on pense qu’une religion est incompatible avec la République, à mon sens on est
déjà dans la radicalité tant cela est fort. Cela signifie que l’on considère
que cette religion et en partie ses croyants (les deux sont indissociables) ne
peuvent pas coexister pacifiquement avec les autres.
------> Ce
n’est absolument pas du pinaillage, bien au contraire là on met le doigt sur le
fond du problème car ton interprétation de ce sondage est mauvaise et te donne
l’illusion que ta perception de l’islam est majoritaire.
Dans le sondage Ipsos, la question posée
était : « En pensant à la manière dont chacune des religions suivantes est
pratiquée en France, diriez vous qu’elle :
-Est tout à fait compatible avec les
valeurs de la société française
-Est plutôt compatible avec les valeurs de
lasociété française
-N’est plutôt pas compatible avec les
valeurs de la société française
-N’est pas du tout compatible avec les
valeurs de lasociété française ».
Dans le cas de l’Islam, les 61 % de
« non compatible » se répatissent dans les deux dernières
propositions (34 % et 27 %).
On voit déjà qu’il y’a une nuance entre les
niveaux de perception de non compatibilité. Mais surtout la question elle-même.
« En pensant à la manière dont
chacune des religions suivantes est pratiquée en France » ne dit rien
sur le fait de savoir s’il faut penser à
la manière dont elle est majoritairement pratiquée ou à des minorités dont les
pratiques peuvent poser problème , il y’a certainement parmi ces personnes
reprises dans les 61 % qui considèrent que la majorité des pratiques ne posent pas de problème mais qui ont répondu
non compatible en ayant des comportements minoritaires à l’esprit , pour les
distinguer il faudrait des questions moins générales.
En réalité, tout ce qu’on peut dire de ce sondage,
c’est que 61 % des gens ont une perception plus ou moins négative de la façon
dont l’islam est pratiqué en France. Dans cette perception, il y’a un évantail
de positions (dont la mienne) et la tienne est située à l’extrème (quoi qu’il
existe bien plus extrème que toi).
La fausse interprétation consiste à penser
que les 61 % partagent ta radicalité et ce n’est pas que toi , c’est l’erreur
de la grande majorité des anti-islam , y compris de Zemmour.
Sur les mesures à prendre, j’ai dit que je
ne reviendrais pas là-dessus , je pense qu’on s’est tout dit à ce sujet.
- On
peut être anti-islam sans pour autant être dans l’obsession, voilà ce que je
voulais dire.
------> Et
moi je dis que les anti-islam , Zemmour en particuluer , ont une obsession vis-à-vis
de l’islam , c’est une position qu’il me serait facile à justifier. Ce qui me dérange,
c’est de refuser le terme obsession parce qu’on y voit une psychiatrisation pendant
qu’on accuse les autres de déni. Le déni n’est il pas une
forme de psychiatisation ?
Et là j’en reviens à ma question : psychatriser
le gauchiste c’est bien mais psychiatriser le droitard, c’est pas bien ?
Arretons avec ces histoires de psychiatrisation qui n’ont aucun sens, chacun
défend ses positions en les justifiant, ce n’est pas la peine d’en venir à la
dénonciation de la psychiatrisation à géométrie variable pour défendre la
sienne
Au passage, on dit un philatéliste et pas un philatélard...
Voilà pourquoi je préfère "gauchiasse", "gauchard" ayant
une euphonie douteuse, et puis cela préserve mon soucis d’équité dans l’usage
des suffixes péjoratifs
------> Oui
mais qu’en est il du souci de l’esthétique ? Parce que droitiste ou
droitchiasse , ce n’est pas très joli , droitard ou droiteux sonne bien mieux à
l’oreille …