• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Marcel Vincent

sur Le paradoxe féministe - plaisir et soumission


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Marcel Vincent 22 novembre 2017 09:53

@gaijin
Je n’ai pas regardé la vidéo. Mais, sauf si je me trompe, il n’y a pas besoin de l’avoir visionnée pour constater que vous mélangez "vouloir se faire violer" et "se soumettre".

Que vous le vouliez ou non, ce sont deux concepts différents avec des implications qui le sont tout autant.

Dans la relation homme/femme, se soumettre implique la volonté, le désir, de s’en remettre à quelqu’un, et pouvoir y trouver un abandon, avec les nuances qu’il y a. Et cela implique une confiance extrêment importante pour trouver une plénitude. Et, surtout, cela apporte à la femme la sensation d’être possédée dont il est presque inutile de rappeler que ce désir profond féminin, plus ou moins avoué, est lié à la relation sexuelle.

Vouloir se faire violer, comme vous dites, tend vers une destruction, volontaire ou initiée par quelqu’un d’autre. Certaines femmes (et hommes homosexuels) en ont le fantasme et ne voudront pour autant jamais vouloir le réaliser, et certaines femmes (et hommes) en sont victimes lorsqu’à trop approcher des gens comme des Pierre B. . C’est cependant une valeur étalon de la psyché féminine. A partir de laquelle elles mettent le curseur plus ou moins éloigné.

Donc refuser de plonger dans les psychismes pour comprendre leurs nuances, et ce par idéologie moderne ne peut qu’apporter frustrations et tristesses dans les relations. Les hommes et femmes d’aujourd’hui n’ont jamais été aussi tristes et paumés.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès