@Hijack ....

L’auteur a une démarche théologique, voire spirituelle de la chronologie de l’Islam et ses contradicteurs une vision strictement historique.

Effectivement, au sens théologique, l’Islam tel qu’enseigné par le prophète se veut un rappel et un retour au monothéisme pur tel que pratiqué par le fameux et mystérieux Abraham, soit une "vision" totalement abstraite et épurée du divin.

Or la vie de ce dernier est bien antérieur au Judaïsme institué doctrinalement des siècles plus tard, on peut donc affirmer que le personnage, bien qu’ayant inspiré cette religion, n’était pas juif au sens religieux du terme.

Ce n’est pas un hasard si la plus grande fête religieuse en Islam est "l’Aïd Al Adha" ou fête du sacrifice, commémorant l’acte avorté d’Abraham à l’égard de son 1er fils.(*)

Y a t il expression plus édifiante de la soumission à la volonté divine, que de lui sacrifier la chair de sa chair en signe de dévotion ?. . .

(*) Les anciens sémites, notamment les phéniciens et autres cananéens, pratiquaient le culte de Baal et cette croyance imposait à ses adeptes le sacrifice de leur 1er enfant de sexe mâle. Contrairement à ce que nous raconte la mythologie monothéiste, le personnage Abraham était peut être un dissident ayant refusé d’exécuter cette obligation religieuse, et aurait été l’initiateur d’un schisme religieux qui donnera au fil des millénaires de nouvelles croyances ?