@jjwaDal
Tout à fait,
sans même parler du fait qu’une portion des dépenses publiques irriguent le
secteur privé. Le pire, c’est que quand on fait ces petits constats que vous
venez de faire, on est assimilé à des antilibéraux carabinés épris des goulags
sibériens. Ca va encore plus loin : affirmer simplement que dans certaines
circonstances bien déterminées, les libertés économiques doivent être
subordonnées au bien public fait de vous le fils spirituel de Staline, c’est
complètement fou.
Sinon, on
parle beaucoup de secteur privé et public mais on oublie un troisième secteur
de la sphère économique qui est celui des communs (propriétés d’usage que des
communautés possèdent en commun et dont elles gèrent les ressources en
autogestion). Un secteur qui a été décrédibilisé par la religion néolibérale
avec sa fameuse théorie de « tragédie des communs » qui s’est révélé être
une fumisterie.
https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe
https://www.bastamag.net/Les-biens-communs-nous-offrent-davantage-de-liberte-et-de-pouvoir-que-ne-le
Comme le
mentionne Belenos plus bas, tout est une question de recherche du bon équilibre,
il faut être capable d’articuler
les différents domaines économiques (propriétés lucratives gérées par des entreprises
privées, propriétés d’usage gérées en communs, bien publics gérés par l’Etat) non
pas sous une forme de combat pour la primordialité mais dans une optique de
complémentarité.