Extraits
de l’ouvrage La marche irrésistible du nouvel ordre
mondial, de Pierre Hillard, pp.
91 à 94 :
« Au cours de cette étude,
nous avons pu constater l’engagement des élites
anglo-germano-américaines en terre d’islam. La création de l’État
d’Israël en 1948 a considérablement renforcé l’imbrication et les
liens entre ces deux mondes. Une étape décisive a été franchie à
partie des années 1990 avec le lancement de programmes du style
“Processus de Barcelone” appelant à une refonte totale des
structures des États musulmans. Comme nous l’avons souligné, une
complète opposition spirituelle et philosophique oppose l’islam aux
tenants du mondialisme, mais les dirigeants de ces pays musulmans
sont loin d’avoir été des modèles de droiture et de probité. Une
corruption généralisée de la part de ces élites pactisant souvent
avec les représentants du mondialisme a permis à ces derniers de
faire avancer leurs projets. Pots de vin, malversation en tout genre,
accaparement des richesse au profit d’une élite au détriment des
peuples ont produit un ressentiment profond au sein des populations
musulmane qui, connaissant le niveau de vie des Occidentaux, sont
révoltées de se voir larguées par le train de l’histoire. Le
souvenir d’un passé glorieux et d’une civilisation musulmane
brillante sur plusieurs siècles laisse un goût amer aux jeunes
générations qui balancent entre la tentation matérialiste
présentée par l’Occident et le retour à une foi la plus pure
défendue par certains courants islamiste. Les élites mondialistes
jouent aussi avec ces contradictions. Ce fameux “Printemps arabe”,
même s’il s’appuie sur des réalités économiques et sociologiques
bien réelles (pauvreté, corruption…), est largement entretenu,
sinon provoqué, par l’action des élites mondialiste, ravies de
passer à la vitesse supérieure en mettant le feu dans toute cette
zone. […] En fait, la
décision consistant à déstabiliser ces pays musulmans est
officielle. Les propos francs et directs du général Wesley Clarke
tenus en mars 2007 (ancien patron de l’OTAN et membre des Young
Leaders de la French American Foundation… entre autres), montrent
que les États-Unis ont élaboré tout un programme de
déstabilisation et de conquête dans un mémo datant de septembre
2001. Les pays cités sont : l’Irak, la Syrie, le Liban, la
Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran.
En ce qui concerne le dernier pays, la revue de Council on Foreign
Affairs (CFR), think thank au service de la politique étrangère
américaine, Foreign Affairs, n’hésite plus à affirmer la nécessité
de frapper l’Iran (« Time to attack Iran ») dans son
numéro de janvier/février 2012. Les
attaques programmées venant de l’oligarchie se multiplient puisque
le Think tank anglais, la Henry Jackson Society, vient de présenter
en décembre 2011 un programme d’invasion et de contrôle de la Syrie
réunissant les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la
Turquie (rajout de ma
part : programme confirmé par wikileaks depuis 2015,
http://www.presstv.com/Detail/2015/06/29/418008/WikiLeaks-Julian-Assange-Rossiya1-Saudi-Arabia-Qatar-Turkey-Syria-US).
Face à de tels bouleversements, la Russie et la Chine ne resteront
pas les bras croisés.
L’objectif étant d’aboutir à une
gouvernance mondiale, ces élites jouent sur deux tableaux. Soit des
pays musulmans adoptent et se coulent dans la foi mondialiste, alors
c’est un acquis pour les tenants du nouvel ordre mondial ; soit
ces pays musulmans résistent et, par réaction, instaurent des
régimes politiques s’inspirant plus profondément encore de l’islam
[…] ; alors, les grands prêtres de l’ordre mondialiste
pourront justifier de nouvelles mesures coercitives ou d’actions
militaires pour combattre, selon eux, l’obscurantisme. Pour le
mondialisme, l’ennemi est utile. Il permet l’instauration de mesures
liberticides dans son propre camp au nom de la lutte contre le
terrorisme, tout en permettant l’élaboration d’une politique
extérieure plus vigoureuse au nom de la démocratie et des droits de
l’homme. Engrenage sans fin et d’une perversité totale.
L’immigration organisée en haut
lieu pour amener en Europe des populations arabes, sub-sahariennes et
asiatiques a eu pour effet de mettre en contact étroit des peuples
aux civilisations profondément différentes qui, à l’origine,
n’auraient pas dû cohabiter ensemble. Cette volonté de mélange
rentre dans cette philosophie mondialiste du “glocal”
(contraction de “local” et “global”) qui consiste à
présenter un échantillon complet de l’humanité (global) avec
toutes ses diversités (religieuse, ethnique…) sur un territoire
limité, ville ou village, (local). La répétition à l’infini de
ces échantillons bigarrés doit constituer la nouvelle humanité
nomade et déracinée. Ce déracinement, mal du siècle, a été
dénoncé avec justesse par la philosophe Simone Weil (rajout de ma
part : et Maurice Barrès, cf. Les déracinés). Le mondialisme
en liaison avec le sionisme qui en découle, fait tout pour souffler
sur les braises et favoriser ce fameux choc des civilisations. Ne
nous voilons pas la face. Les différences civilisationnelles
existent et parfois sont si profondes qu’elle rendent explosives
cette fusion imposée… et les élites mondialistes le savent fort
bien. Au même titre qu’on ne se marie pas avec n’importe qui, dans
la même suite logique et à une échelle plus large, on ne se marie
pas ou on ne fusionne pas certains peuples aux origines culturelles
et psychologiques très éloignées, voire incompatibles. Si ces
élites mondialistes sont si efficaces, c’est parce qu’elles
connaissent réellement la diversité du genre humain et en jouent.
Inévitablement, les esprits de ces différentes communautés vivant
sur le même territoire – et c’est les cas des pays européens –
s’échauffent et se regardent, selon l’expression consacrée, en
“chiens de faïence”. Pour court-circuiter l’élite mondialiste
et ennemie du genre humain, la sagesse voudrait que les dirigeants
des communautés extra-européennes vivant en Europe, ne tombent pas
dans le piège tendu par les tenants d’un monde unifié, ayant pour
capitale Jérusalem, en se radicalisant et en voulant imposer leurs
mondes de vie étrangers à la civilisation européenne. Du pain
bénit pour les partisans du “Choc des civilisations” qui peuvent
s’appuyer sur les tensions multiples pour justifier ce fameux choc et
encourager des mesures de rétorsions en tout genre. Inversement,
c’est aussi aux différents peuples européens de se reprendre. Que
reste-t-il de la civilisation des différents pays européens ?…
Quasiment plus rien. Les peuples européens ne peuvent pas en
imposer et inspirer respect et considération alors qu’ils ont tout
renié des traditions civilisationnelles qui ont fait la gloire de
l’Europe. Que reste-t-il de l’honnête homme français, italien,
espagnol… représentant d’un certain art de vivre propre au génie
européen ? Rien. Et ce n’est pas une console de jeu et une
barre de shit qui vont relever le niveau. Il est vrai aussi que tout
est fait pour rabaisser et amollir l’âme des Européens.