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Commentaire de nephis

sur "L'Etat islamique a-t-il été vaincu ?"


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nephis 31 mars 2018 14:16

Extraits de l’ouvrage La marche irrésistible du nouvel ordre mondial, de Pierre Hillard, pp. 91 à 94 :

« Au cours de cette étude, nous avons pu constater l’engagement des élites anglo-germano-américaines en terre d’islam. La création de l’État d’Israël en 1948 a considérablement renforcé l’imbrication et les liens entre ces deux mondes. Une étape décisive a été franchie à partie des années 1990 avec le lancement de programmes du style “Processus de Barcelone” appelant à une refonte totale des structures des États musulmans. Comme nous l’avons souligné, une complète opposition spirituelle et philosophique oppose l’islam aux tenants du mondialisme, mais les dirigeants de ces pays musulmans sont loin d’avoir été des modèles de droiture et de probité. Une corruption généralisée de la part de ces élites pactisant souvent avec les représentants du mondialisme a permis à ces derniers de faire avancer leurs projets. Pots de vin, malversation en tout genre, accaparement des richesse au profit d’une élite au détriment des peuples ont produit un ressentiment profond au sein des populations musulmane qui, connaissant le niveau de vie des Occidentaux, sont révoltées de se voir larguées par le train de l’histoire. Le souvenir d’un passé glorieux et d’une civilisation musulmane brillante sur plusieurs siècles laisse un goût amer aux jeunes générations qui balancent entre la tentation matérialiste présentée par l’Occident et le retour à une foi la plus pure défendue par certains courants islamiste. Les élites mondialistes jouent aussi avec ces contradictions. Ce fameux “Printemps arabe”, même s’il s’appuie sur des réalités économiques et sociologiques bien réelles (pauvreté, corruption…), est largement entretenu, sinon provoqué, par l’action des élites mondialiste, ravies de passer à la vitesse supérieure en mettant le feu dans toute cette zone. […] En fait, la décision consistant à déstabiliser ces pays musulmans est officielle. Les propos francs et directs du général Wesley Clarke tenus en mars 2007 (ancien patron de l’OTAN et membre des Young Leaders de la French American Foundation… entre autres), montrent que les États-Unis ont élaboré tout un programme de déstabilisation et de conquête dans un mémo datant de septembre 2001. Les pays cités sont : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran. En ce qui concerne le dernier pays, la revue de Council on Foreign Affairs (CFR), think thank au service de la politique étrangère américaine, Foreign Affairs, n’hésite plus à affirmer la nécessité de frapper l’Iran (« Time to attack Iran ») dans son numéro de janvier/février 2012. Les attaques programmées venant de l’oligarchie se multiplient puisque le Think tank anglais, la Henry Jackson Society, vient de présenter en décembre 2011 un programme d’invasion et de contrôle de la Syrie réunissant les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et la Turquie (rajout de ma part : programme confirmé par wikileaks depuis 2015, http://www.presstv.com/Detail/2015/06/29/418008/WikiLeaks-Julian-Assange-Rossiya1-Saudi-Arabia-Qatar-Turkey-Syria-US). Face à de tels bouleversements, la Russie et la Chine ne resteront pas les bras croisés.


L’objectif étant d’aboutir à une gouvernance mondiale, ces élites jouent sur deux tableaux. Soit des pays musulmans adoptent et se coulent dans la foi mondialiste, alors c’est un acquis pour les tenants du nouvel ordre mondial ; soit ces pays musulmans résistent et, par réaction, instaurent des régimes politiques s’inspirant plus profondément encore de l’islam […] ; alors, les grands prêtres de l’ordre mondialiste pourront justifier de nouvelles mesures coercitives ou d’actions militaires pour combattre, selon eux, l’obscurantisme. Pour le mondialisme, l’ennemi est utile. Il permet l’instauration de mesures liberticides dans son propre camp au nom de la lutte contre le terrorisme, tout en permettant l’élaboration d’une politique extérieure plus vigoureuse au nom de la démocratie et des droits de l’homme. Engrenage sans fin et d’une perversité totale.


L’immigration organisée en haut lieu pour amener en Europe des populations arabes, sub-sahariennes et asiatiques a eu pour effet de mettre en contact étroit des peuples aux civilisations profondément différentes qui, à l’origine, n’auraient pas dû cohabiter ensemble. Cette volonté de mélange rentre dans cette philosophie mondialiste du “glocal” (contraction de “local” et “global”) qui consiste à présenter un échantillon complet de l’humanité (global) avec toutes ses diversités (religieuse, ethnique…) sur un territoire limité, ville ou village, (local). La répétition à l’infini de ces échantillons bigarrés doit constituer la nouvelle humanité nomade et déracinée. Ce déracinement, mal du siècle, a été dénoncé avec justesse par la philosophe Simone Weil (rajout de ma part : et Maurice Barrès, cf. Les déracinés). Le mondialisme en liaison avec le sionisme qui en découle, fait tout pour souffler sur les braises et favoriser ce fameux choc des civilisations. Ne nous voilons pas la face. Les différences civilisationnelles existent et parfois sont si profondes qu’elle rendent explosives cette fusion imposée… et les élites mondialistes le savent fort bien. Au même titre qu’on ne se marie pas avec n’importe qui, dans la même suite logique et à une échelle plus large, on ne se marie pas ou on ne fusionne pas certains peuples aux origines culturelles et psychologiques très éloignées, voire incompatibles. Si ces élites mondialistes sont si efficaces, c’est parce qu’elles connaissent réellement la diversité du genre humain et en jouent. Inévitablement, les esprits de ces différentes communautés vivant sur le même territoire – et c’est les cas des pays européens – s’échauffent et se regardent, selon l’expression consacrée, en “chiens de faïence”. Pour court-circuiter l’élite mondialiste et ennemie du genre humain, la sagesse voudrait que les dirigeants des communautés extra-européennes vivant en Europe, ne tombent pas dans le piège tendu par les tenants d’un monde unifié, ayant pour capitale Jérusalem, en se radicalisant et en voulant imposer leurs mondes de vie étrangers à la civilisation européenne. Du pain bénit pour les partisans du “Choc des civilisations” qui peuvent s’appuyer sur les tensions multiples pour justifier ce fameux choc et encourager des mesures de rétorsions en tout genre. Inversement, c’est aussi aux différents peuples européens de se reprendre. Que reste-t-il de la civilisation des différents pays européens ?… Quasiment plus rien. Les peuples européens ne peuvent pas en imposer et inspirer respect et considération alors qu’ils ont tout renié des traditions civilisationnelles qui ont fait la gloire de l’Europe. Que reste-t-il de l’honnête homme français, italien, espagnol… représentant d’un certain art de vivre propre au génie européen ? Rien. Et ce n’est pas une console de jeu et une barre de shit qui vont relever le niveau. Il est vrai aussi que tout est fait pour rabaisser et amollir l’âme des Européens.


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