Malgré des divergences idéologiques fondamentales, il relève du devoir moral que d’exprimer sa solidarité avec Soral, Dieudo et tous ceux qui se retrouvent des dizaines de fois (des centaines même dans le cas de Dieudo) à la barre, voire en taule pour avoir simplement osé exprimer leurs opinions de manière par trop irrévérencieuse. Face à l’Inquisition des temps modernes incarnée par ces associations subventionnées communautaristes qu’il est inutile de mentionner ici, mains dans la main avec une justice manifestement aux ordres, l’Histoire retiendra les infects procédés de cette engeance : la saisine expresse du Conseil d’Etat pour annuler en urgence un spectacle comique, toutes ces décisions iniques forçant un éditeur à caviarder des livres édités pourtant par d’autres, tous ces procès d’intention sur fond de délit d’opinion, cette justice d’exception proclamée par des magistrats qui se gaussent dans les locaux d’un de leurs syndicats de dresser des listes de cons.