Oui, il existe de nombreuses similarités anthropologiques entre la diaspora juive et la diaspora arménienne, relevées notamment par l’historien Yuri Slezkine qui dans "Le Siècle juif" oppose les peuples "mercuriens" (nomades, passe-frontière, commerçants privilégiant l’économie basée sur l’échange et les savoirs) aux peuples "apolloniens" (sédentaires attachés à la terre, agriculteurs-soldats privilégiant l’économie primaire et productrice).

Comme les Juifs de toute condition, les Arméniens transmettent à leur gosse le goût de l’effort et notamment du travail intellectuel au moment où les petits goys jouent à la playstation ou fument du shit (les reubeus j’en parle même pas). Evidemment, je caricature un peu, mais c’est une vraie tendance. Ces traits sont fréquents chez les juifs (ou les Arméniens) alors qu’on ne les trouve chez les "de souche" que dans la bourgeoisie et la classe moyenne supérieure. 

Quand tu rajoutes à ces dispositions innées :

- une solidarité ethnico-religieuse sans failles construite par des siècles d’expérience de la vie en minorité et de persécutions 

- une grande faculté d’adaptation liée au nomadisme 

tu te retrouves évidemment avec un pourcentage démesuré d’élites économiques et culturelles issues de ces communautés. Le fameux "peuple d’élites sûr de lui-même et dominateur" de De Gaulle. 

Et il n’y a pas de raison que ça change quand on constate la crétinisation croissante et l’abrutissement des français moyens...