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Commentaire de Norman Bates

sur Éric Fiorile : retour sur les évènements du 5 mai 2018


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Norman Bates Norman Bates 13 mai 2018 22:38

@BlueMan

Ma foi...c’est l’œil du Vatican qui m’a ainsi mis à nu en quelques textes.. ? j’en suis confus...je ne suis pas un baiseur de rongeurs, je tiens à le préciser...ces bestioles sont trop farouches, surtout quand ça suce...
Dans la rubrique "il faut aimer son prochain" je n’ai aucune attestation céleste mais je ne me permets pas de juger autrui, par exemple les travailleuses du sexe...il n’y a pas de sot métier, et quelque part nous sommes toutes et tous des prostitué(e)s, fut-ce sous la parure immaculée d’un protectorat divin...

Ensuite, je sais que je ne sais pas, et tu devrais savoir que tu ne sais pas...peut-être vais-je errer telle une âme en peine dans les limbes, parfois je me hisserais jusqu’au hublot où je t’apercevrais baigner dans une lumière de félicité en jouisseur impénitent de la foi consacrée...ou alors nous serons immergés dans le néant, et je n’aurais pas le loisir de t’adresser un "coucou" narquois...tu es libre de croire, je suis libre de ne pas croire, mais je ne vais pas passer ta vie au scanner pour t’indiquer la bonne voie à suivre, je n’aurais pas cette outrecuidance doublée d’une humilité défaillante...

L’absence de connexion divine n’est pas synonyme de perdition, de perception floue sur le "bien" et le "mal", et l’inverse est vrai aussi...nulle catégorie ne peut se vanter d’un monopole de la bienveillance, la lumière et l’ombre se répartissent sans égard pour ce clivage factice, je pourrais illustrer ce propos jusqu’à l’éternité...

Quant au "dilemme"...il se résume, selon moi, à "être libre" ou ne "pas être", sans pour autant sombrer dans l’individualisme et la perdition, bien au contraire...


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