@Shanti-Zen*
L’expression "être choqué" employée à tout bout de champ est un signe de dévirilisation, un symptôme de la "fillettisation" de la société. Demandez-vous d’où vient que vous l’employez vous-même, alors que vous n’êtes nullement réellement "choqué" (mais seulement "agacé", à la limite). Cela vient du fait que les animateurs et les invités dans les médias utilisent constamment cette expression pour jouer à fillette en réclamant une censure fondée sur le droit de n’être pas choqué ("Taisez-vous, parce que ce que vous dites me choque et je suis une pauvre petite chose fragile qui revendique le droit de ne pas être choqué). C’est au nom du droit de n’être pas choqué qu’on cherche par exemple à interdire les spectacles de Dieudonné ("Ses plaisanteries me "choquent", donc je veux qu’on l’empêche de faire son spectacle.") Le "droit de n’être pas choqué" est devenu plus important que la justice, plus important que la vérité.