@ged252
Eh ben voilàaa ! Il suffit
de demander.
En France, on est sur deux
clivages maintenant. Il y a la gauche et la droite dans le système électoral
(pas facile de changer toute la tuyauterie). Il y a les souverainistes et
mondialistes dans le peuple.
Il faut reconnaître à Macron
qu’il a bien pigé le truc : passer par-dessus la tuyauterie, ce que les français
attendent depuis au moins dix ans, mais manque de bol pour une grosse partie du
peuple, il a pris l’option mondialiste qui est celle de l’UMPS (et du mainstream,
son gardien du temple). Et on le voit, avec les ratés qui viennent, on retrouve
toujours les mêmes sorties. La FI, qui était plutôt populiste pendant les
élections, ce qui a bien marché, mais qui retombe dans sa vieille ornière avec
le temps : être de gauche et traiter, par exemple, le nouveau gouvernement
populiste italien de fasciste. La droite qui renaîtra de ses cendre en se
nourrissant de la décomposition d’En Marche. On reste donc en circuit fermé,
avec toujours les mêmes eaux sales : pour sortir du mondialisme, le choix
entre le mondialisme par la droite ou le mondialisme par la gauche.
Coté peuple souverainiste (on
devrait dire indépendantiste, maintenant), les fondamentaux sont réunis :
la reprise des manettes du pays, un état qui protège, fin des privatisations et
pourquoi pas, reprise partielle de la grande industrie qui reste, libéralisme
économique, protection sociale pour amortisseur, transition écolo. Ça peut
prendre très vite avec un anti-Macron qui sort de nulle part. Reste le sujet
qui cisaille, haché menu, le souverainisme : l’immigration et le
multiculturalisme, versus, zéro immigration et refaire une cohésion nationale
avec ce qu’on a. Ça bouge quand même : la majorité maintenant veut mettre
fin à l’immigration et un peu d’ordre dans le pays, sauf qu’il y a ceux qui
peuvent le dire et ceux qui n’osent pas encore. En effet, le mainstream veille
au grain : c’est le Pen, donc t’es facho, donc t’es raciste, ce que le
français moyen ne supporte pas de s’entendre le dire.