• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile


Commentaire de Joe Chip

sur L'énorme arnaque de la dette française


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Joe Chip Joe Chip 26 septembre 2018 02:16

@Et Hop !

Il suffisait de faire une loi interdisant de voter un budget en déséquilibre, punir de prison le directeur du Trésor qui signe une loi de finance avec un déficit, et de confiscation de leurs biens les députés qui la votent.

Mais bien sûr, une bonne petite loi sovietoïde, et hop, plus de déficit ! Comme disait Tonton Staline, pas d’homme, pas de problème. Un bon bouc émissaire facile à désigner, et plus d’histoire. Au goulag le directeur du Trésor avec toute sa famille, c’est de sa faute ! 

   

@Belenos

Vrai. La Cour des comptes est justement faite pour ça. 


Et non, la cour des comptes a un rôle purement consultatif. La responsabilité incombe aux politiques et à ceux qui les élisent. Cela fait 30 ans que la cour des comptes alarme sur le déficit public dans l’indifférence générale, qu’est-ce qu’il faut faire ? Une loi pour que les gens écoutent ? Une autre pour qu’ils acceptent ses préconisations ?  

Incroyable de voir une telle résistance cognitive face à un constat simple et impossible à contourner, celui de la responsabilité collective en matière d’équilibre budgétaire. C’est la faute à la loi de 73, à Rothschild, à la Cour des Comptes, à l’UE, à tout le monde sauf aux électeurs et aux politiques qu’ils ont amené aux responsabilités en échange de promesses démagogiques.

Comme je l’ai dit, le déficit a augmenté autour de cette période dans l’ensemble des pays développés et non pas seulement en France à cause d’une loi de clarification qui a été passée durant la même période. Une simultanéité n’est pas forcément révélatrice d’un lien de cause à effet (complotisme). 

Pour l’économie, qu’il s’agisse des prix et des salaires ou bien des dépenses publiques ou bien des changes et du crédit, les limitations, les contrôles voulus, sont absolument nécessaires jusqu’au retour complet à l’équilibre. Ceci pour que nous puissions sauvegarder la balance de nos paiements, consolider dans la réalité, les accroissements de rémunération qui ont été apparemment fixés dans les chiffres. Faire en sorte que nous vendions au dehors au moins autant que nous y achetions. Bref, empêcher, que la supercherie de l’inflation ne nous fasse glisser au gouffre de la ruine et de la misère, comme jadis le chant des sirènes faisait tomber les marins dans la mer.

(Charles de Gaulle, voeux 1969)


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès