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Commentaire de Joe Chip

sur Si ça pète dans les banlieues, on n'est pas capable de faire face


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Joe Chip Joe Chip 5 novembre 2018 12:05

@ged252

Contrairement à toi, je n’écris jamais sous le coup de l’humeur et je n’ai pas recours à des attaques ad hominem aussi bêtes que gratuites ("gauchiste").

Je ne lui ai pas craché dessus, enfin je lui ai craché dessus après avoir révélé une contradiction idéologique si flagrante qu’en réalité elle n’en est pas vraiment une qui le rend méprisable. Est-ce que tu nies la proximité avec Macron qu’il se plaisait encore à mettre en scène de manière totalement frivole telle une midinette contente d’être "enfin écouté", avant que Macron ne commence à chuter dans les sondages d’opinion ? 
 
Il se trouve que De Villiers, par ses origines et son tempérament, appartient à un courant particulier de la droite française issu des rangs de l’aristocratie légitimiste et des catholiques royalistes qui se sont ralliés à la République à partir des années 1820 par simple intérêt patrimonial et économique (retour des émigrés, loi du milliard...). 

S’ils sont constamment restés de fieffés réactionnaires sur le plan des "valeurs", ils agissent toujours politiquement en faveur de leurs adversaires libéraux désignés au nom du projet économique (De Villiers et son numéro de libre-entrepreneur vendéen) ou de la conservation d’acquis ou de position au sein de l’élite française : cette tendance à la compromission réaliste (pour ne pas utiliser des mots plus triviaux) est une constante déjà identifiée (et stigmatisée) par Châteaubriand qui s’est constamment vérifiée au cours des deux derniers siècles, il suffit d’étudier le parcours politique de néo-maurrassiens comme Léotard ou De Villiers pour s’en rendre compte. 


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