En effet, il pourrait rejoindre l’UPR mais pas pour cette raison. Ce qu’ils partagent ce n’est pas le souverainisme (la FI ne l’est pas du tout, c’est tout le contraire même... comment fait FA pour ne pas s’en apercevoir ?) mais le fait que les deux formations estiment que nous avons plus d’intérêt à former une union méditerranéenne parce que nous serions, selon eux, plus proches des Maliens que des Italiens ou des Belges. La FI propose la mise en place de visas privilégiés pour les acteurs économiques (comprendre tout le monde) dans l’espace francophone, bref le sans-frontiérisme qui est l’objectif numéro un des internationalistes (la face de la même pièce qu’est le mondialisme au pouvoir). 

"Notre BN se prononcerait sur votre adhésion...". Il aurait pu rajouter "... après m’avoir baisé la main et s’être mis à genoux en implorant que je lui accorde le privilège de cirer mes chaussures". Punaise il ne doute de rien !

On retrouve là tout le réalisme politique asselinien : un type à la tête d’un mouvement comme la FI avec 17 ou 18 députés, des centaines d’élus, qui représente 11-15% de l’électorat et avec près de 600 000 adhérents rejoindrait un mouvement avec pratiquement aucun élu, qui fait 15 fois moins dans les urnes et représente 20 fois moins en nombre d’adhérents... Ah oui,"pourquoi pas" 

Evidemment l’UPR lorgne sur cette masse électorale de la FI et c’est de bonne guerre. En effet, s’il y a des gens de la FI qui pensent que le pb de la France se résume à l’UE (ce qui est faux bien entendu) il serait effectivement plus cohérent pour eux de rejoindre l’UPR que de rester chez la France Soumise.

Maintenant affirmer que Mélenchon tremblerait à l’idée de voir partir quelques milliers de militants, ça fait quand même doucement sourire...