Mais non. Et il fallait s’y attendre. Chacun de la fine équipe politico-éditorialiste envoie qui une allumette, qui un morceau de bois, qui de l’huile, dans le feu de la colère de ce qui est la simple mais nombreuse classe moyenne absolument non clivée qui a commencé à comprendre à quel niveau on l’enfume. Au niveau conceptuel bien sûr : Mélenchon et Le Pen sont des blablateurs dont le clivage artificiellement maintenu sert le capitalisme financier qui lui prend les décisions concrètes. Il suffit de lire sapir, michéa, todd, guilluy, d’écouter asselineau, todd aussi (en plus il vanne tout le temps) et tous ceux qui vous intéressent mais qui ne passent pas dans les médias (drac, delavier ...), de lire de vrais blogs d’information comme dedefensa, les crises, le saker fr, et on comprend que ce qu’il se passe est de la lutte des classes à l’état pur. Et qu’elle n’a rien à voir avec les syndicats et les partis actuels, qui sont grillés car assez contents de l’euro, de l’UE voire de l’OTAN. Cela me conforte dans l’idée que l’UPR a de l’avenir, même s’il fait encore penser au village d’Astérix. Je gage que dans peu de temps, quand les gens comprendront que c’est au niveau de l’UE que ça coïnce, les démagogues de tous ces partis tyenteront de garder le pouvoir en resortant le mirage de la réforme de l’UE. Puis les gens ne les croieront pas. Quel est le coût d’une baguette de pain, objecteront-ils.