@Et Hop !
Encore
une fois (et apparemment c’est le plus difficile à faire passer), sa thèse ne
consiste pas à nier qu’il y’a eu des massacres et de nombreuses mises à mort. Ça
il faut réussir à l’entendre. Parce que ce n’est qu’en tenant compte de ce fait
que la discussion peut commencer sur des bases sérieuses. Ce qu’il dit, c’est
que la terreur n’a jamais été appliqué comme un système juridique cohérent et
comme système de gouvernement. Tout est dans cette nuance.
Pour
ne pas alourdir mon commentaire, je ne vais pas répondre à chacun de tes exemples,
je vais en choisir deux :
-Tu
demandes si la loi du suspect n’était pas de la terreur. Eh bien non. C’était au
contraire une loi qui consistait à réguler les excès qui permettaient à
certains d’éliminer des ennemis en prétextant des actes contre révolutionnaires
en s’appuyant sur des accusations
extravagantes et des dénonciations intéressées. Cette loi consistait à
éradiquer ces pratiques arbitraires pour mettre en place des procédures formelles
de mises en accusations.
-Tu
parles du tribunal révolutionnaire. Mais c’était précisément à cause de ses
abus qu’a été voté la loi de Prairial : il fallait éradiquer les
comportements abusifs en Province, hors de tout cadre légal et la seule manière
d’arriver à ce résultat était de centraliser les exécutions à Paris pour
pouvoir les contrôler. Il s’agit encore d’une action temporisatrice du pouvoir
central.
Idem
pour les deux autres exemples sur lesquels je ne reviens pas en détail (pour
la Vendée il y’a un lien dans l’article et tout y est dit) : non , ce n’était
pas le fait d’une politique de terreur planifiée et exécutée par le pouvoir
central. Ce qui n’enlève rien au fait que des massacres ont bien eu lieu.
Je
précise que je ne suis pas entrain de débattre du bienfondé ou non de la révolution,
du bien ou du mal, de la justice ou de l’injustice, on pourrait en discuter pendant
des décennies mais ce n’est pas le sujet. Restons factuel : a-t-il existé
une politique et un système juridique cohérent de Terreur qui a débuté fin mai 1793
et qui a pris fin à la mort des robespierristes ? Jean Cément Martin répond par la négative.