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Commentaire de maQiavel

sur De qui (et de quoi) peut-on encore rire ?


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maQiavel maQiavel 2 mars 2019 13:10

@Belenos

« Il est évident que l’humour peut être un outil de dénigrement social, que la situation décrite relèverait du mépris social et enfin qu’il est compréhensible — cela ne concernant pas seulement l’exemple décrit — que toutes sortes de gens puissent se sentir péniblement affectés par certaines formes de moqueries les concernant, surtout si elles sont massives et récurrentes ».

 

------> Nous sommes bien d’accord.

 

« Mais dans la pratique,c’est une ou deux phrases sorties d’un sketch d’une heure qui sont montées en épingle ». 

 

------> Là aussi nous sommes d’accord et c’est un problème qui nous renvoie à ce mécanisme pervers qui permet à des associations de parler au nom des offensés, de lancer des procédures judiciaires en se portant partie civile et de toucher du pognon quand elles gagent un procès. Tout est fait pour inciter ces associations privées (qui sont d’ailleurs souvent subventionnées) à monter des histoires en épingle. Et ce phénomène-là créer une exaspération générale qui peut rejaillir sur le simple fait de s’offenser et ça donne une situation cocasse puisqu’on retrouve alors des gens qui s’offensent du fait que des gens se sentent offensés et à la légitimation à géométrie variable d’offuscation.

 

Mes questions avaient pour but de faire la part des choses entre le fait d’être offensé par des propos ou par des blagues (dont on peut discuter de la légitimité selon les circonstances ) et l’instrumentalisation voire l’invention de ces offenses par des associations. Parce que j’ai l’impression que les deux sont constamment mélangés et que finalement toute personne offensée se retrouve coupable de totalitarisme « politiquement correct » au même titre que les associations …


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