@Belenos
Sur les violences physiques pour contraindre au silence, je
suis d’accord avec vous, c’est d’ailleurs ce qui m’insupporte chez les antifas.
Pour votre second commentaire, le boycott s’applique aux deux cas il me semble.
Son but est précisément de mobiliser la société civile pour que l’offenseur n’ait
aucun spectateur et qu’aucun propriétaire de salle ne soit disposé à lui louer
un local.
Je ne trouve pas cela despotique pour deux raisons :
-Si le boycott fonctionne, c’est que la société décide d’elle-même
de rejeter des idées communément jugées comme mauvaises (et à travers l’humour,
on peut propager des idées). Ce jugement ne serait pas le fait d’une oligarchie
despotique disposant du monopole de la coercition Etatique et qui
déciderait ce qui est bon ou non à la place d’un peuple enfant dont elle aurait
la tutelle, c’est le peuple qui en déciderait souverainement après avoir étudié
les propos ou les écrits de l’auteur et ceux de ses contradicteurs.
-Si le boycott ne fonctionne pas, c’est que la société a
décidé de ne pas rejeter les idées que « l’offenseurs » propage, ceux
qui appellent au boycott pourront toujours continuer de mener leur combat
culturel contre l’artiste et l’artiste pourra continuer d’exercer son métier
tant qu’il trouvera un public disposé à le lire ou à l’écouter.
De manière générale, je trouve normal qu’une société rejette
des idées qu’elle juge ne pas correspondre à ses valeurs , elle n’est pas non plus obligé de s’ouvrir à tout et n’importe quoi …