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Commentaire de ezechiel

sur Sionisme vs Antisionisme : entretien avec Bruno Guigue


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ezechiel ezechiel 4 mars 2019 08:05

@cassini
Il n’y a pas de statistiques fiables sur la démographie de la Palestine sous l’empire ottoman, comment pouvez-vous avancer des chiffres aussi précis, alors que les ottomans ne recensaient pas les femmes, ni les enfants ?
Les témoignages, les photos de la fin du XIXème siècle montrent une Palestine quasiment désertique.

Alphonse de Lamartine en 1832 :

Mis à part à Jérusalem, il ne rencontra pas âme qui vive et que la Terre d’Israël était « le tombeau de tout un peuple [les Hébreux] ».

 

William Thackeray en 1844 :

« La région est abandonnée. Nous n’avons vu aucun animal se déplacer parmi les pierres. »

 

Alexandre Keith en 1844 :

« La Terre Sainte est arrivée à l’état de désolation total décrit par les prophètes. »

 

Karl Marx dans le New York Tribune en 1854 :

En 1854, selon le compte-rendu publié dans le New York Tribune, les Juifs représentaient les deux tiers de la population de cette ville sainte.

 

Le consul britannique en Terre d’Israël, James Pinn en 1857 :

« Le pays est presque inhabité, il a grand besoin d’habitants. »

 

Le cartographe britannique Arthur Penrhyn Stanley en 1862 :

« Ni signes de vie ni habitations en Judée, sur des distances entières. »

 

Mark Twain en 1867 :

«  Pas un seul village dans la Vallée de Jezréel, rien sur 30 miles dans les 2 sens. 2 ou 3 petits groupes de tentes bédouines, mais pas une seule habitation permanente. On peut voyager pendant 10 miles sans rencontrer 10 êtres humains. Déserts sans âme qui vive, collines VIDES, ruine mélancolique de Capharnaüm, stupide village de Tibériade, enterré sous six palmiers. Nous arrivâmes à Tabor sans rencontrer âme qui vive tout au long du chemin. Nazareth est désolée, Jéricho est en ruine, Bethléem et Béthanie, dans leur pauvreté et leur humiliation, ces endroits n’abritent pas une créature vivante. Un pays désolé, dont la terre serait peut-être assez riche si elle n’était abandonnée aux mauvaises herbes. Une étendue silencieuse, triste. À peine y a-t-il un arbre ou un arbuste, çà et là. Même les oliviers et les cactus, ces fidèles amis d’un sol sans valeur, ont quasiment déserté le pays. »

 

B. W. Johnson en 1892  :

«  Dans la partie de la plaine entre le mont Carmel et Jaffa on voit à peine quelques villages ou autres formes de vie humaine. Caesarea est maintenant entièrement abandonné. La désolation est partout autour de nous. »


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