Quel bonheur, à la limite de la béatitude, de voir et entendre Arielle apporter sa pierre Dombasle à la "communion nationale" autour de NDP...il ne manquait plus que ça pour léviter tranquille...

Je ne vais pas me permettre de juger la performance vocale de la grande diva, c’est un peu Axelle Red qui s’égosille en imitant Pavarotti, mais peu importe, l’essentiel est ailleurs, l’essentiel c’est cette âme remuée par la sauvegarde d’un monument historique, elle si souvent abreuvée par les moulinets de son monument hystérique marital de retour du bar du Ritz où il refait le monde, poitrail imberbe au vent, à la gloire d’Israheil über alles...

Elle, fervente catholique, lui, indéboulonnable morpion cathodique, c’est la symbiose parfaite, l’harmonie universelle au service de la paix et de l’amour, on les imagine courant nus, une marguerite entre les lèvres, sur la plage d’Eden avec des vagues certes de sang, mais fait-on une omelette sans casser d’œufs.. ?

Arielle l’artiste, Bernard-Henri le philosophe, l’horizon des possibles autorise tout, mêmes les plus improbables délires oniriques, mais en ce monde où les rêves ne sont pas faits pour être vécus, ne venez pas ternir les pires cauchemars...