Hindi fait un travail essentiel, celui de montrer que la laïcité cache parfois une fausse laïcité, qu’elle soit de mouvance abrahamique, maçonnique, moderniste, libérale, peu importe en fait, un peu de tout probablement.

Ce qui compte est de constater que l’atavisme de l’humain (à la limite d’autant plus qu’il se pense laïc donc étranger à cela) tend à le ramèner à la religiosité dans ses aspects malhonnêtes : manipulation, privation de liberté, sévices, crime par idéologie. Mais ça ne veut pas dire qu’il n’existe pas une "bonne" laïcité et aussi une "bonne" (honnête) religiosité, on les reconnait à ce qu’elles respectent autrui (dans les faits pas seulement les paroles). Mais croire que la laïcité est assimilable à une absence de religiosité est une grave erreur, et Hindi est un des rares à critiquer de façon honnête (objective) la laïcité. Exemple de l’importance du sujet d’un point de vue général : la comparaison entre les mandarins de la télévision et un mauvais clergé contrôlant intellectuellement les paysans d’un seigneur est assez parlante.