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Commentaire de BlueMan

sur Des voix dans sa tête


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BlueMan BlueMan 9 juillet 2019 04:04

Cette problématique des voix dans la tête pointe le problème numéro 1 de l’Humanité : la présence d’inconnues ténébres cachées en chacun de nous.

Pour tenter de commencer à comprendre "la doctrine des nombreux égos", c’est-à-dire la présence de parasites autonomes dans la psyché humaine, abordons par exemple la problématique du "Je pense donc je suis" de Descartes. Ce dernier raisonne en disant que s’il peut douter de l’existence de tout ce qu’il voit, ressent, et touche, en revanche il ne peut douter qu’il doute, donc il en déduit que puisqu’il pense, alors il existe. Et bien ce raisonnement, pourtant inculqué à des millions d’étudiants est totalement faux. En effet, on peut objecter que ce pourrait être un penseur qui pense cela et non sa conscience. En revanche, ce que l’on peut discerner de manière crue et éclatante dans cette expérience, c’est l’existence
d’une relation TRÈS SPÉCIALE : la relation observateur-observé. J’observe un doute, des pensées, des images, des émotions, etc., en moi. C’est cela qui prouve que j’existe puisque JE, ma conscience, les observe. Il faut donc conclure plutôt : "J’observe donc je suis". C’est totalement différent.

Mais cela a une conséquence inattendue, surprenante, et terrible : si j’observe une pensée, alors obligatoirement la pensée n’étant pas l’observateur (puisqu’elle est observée), elle n’est donc pas moi, elle n’est donc pas ma conscience. ^^
C’est donc un penseur qui n’est pas moi, qui pense à l’intérieur de moi, et que ma conscience observe.

En aucun cas la lampe-torche ne peut être l’objet qu’elle éclaire, et ne viendrait à personne l’idée saugrenue et absurde de confondre la lampe-torche avec l’objet qu’elle éclaire, n’est-ce-pas ? Alors pourquoi s’identifier avec l’objet éclairé, avec ce que nous observons au dedans de nous ? Et qui donc obligatoirement n’est pas nous puisqu’observé par nous.
Ce qui est observé est un des nombreux égos ou mois inconnus qui habitent notre intérieur, notre espace psychologique.

Corollaire : ainsi, aussi surprenant que cela puisse paraître au premier abord, il existe dans la psyché humaine des éléments étrangers, qui ne sont pas nous, qui ne sont pas notre conscience. Ce sont les terribles parasites de la Légion du Moi pluralisé. "Mon nom est légion" Marc 5:9. C’est la doctrine des nombreux égos, la doctrine du Moi pluralisé.

Ce sont les fameux "marchands du temple" que le Christ nous commande de chasser de notre temple intérieur, c’est-à-dire de notre âme, de nos corps internes.

La présence de parasites dans la psyché humaines n’est connu intellectuellement que par environ 1 personne sur 500.000, et seulement par environ 1 personne sur 2.000.000 directement (c’est un long et dur travail). C’est donc une terrible réalité largement inconnue de l’Humanité.

Il faut explorer la relation observateur-observé en soi-même, par soi-même, DIRECTEMENT : un univers insoupçonné infiniment vaste vous attend.

"Homme, connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les Dieux."

Ne jugez pas trop vite ce commentaire. Relisez lentement ce texte, et ensuite et surtout faites des expériences directes en vous-mêmes de la relation observateur-observé.

Bonne chance.

PS : pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voir pour commencer les livres "Psychologie révolutionnaire" et "La grande rébellion" de Samaël Aun Weor.


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