Je précise qu’il n’est pas question ici en ce qui me concerne
d’analyser ces événements sous le prisme d’un identitarisme pro-occidental ou
d’un ultra-nationalisme qui consiste à exonérer absolument toutes les
politiques françaises en Afrique du moindre méfait et qui commande d’afficher
sa solidarité avec les oligarchies occidentales par réflexe
ethno-suprématiste. Mais les faits sont les faits et le travail d’investigation
de Charles Onana ( et de beaucoup d’autres comme Pierre Péan avant lui) donne
de nombreux renseignements sur cette affaire. On peut toujours arguer qu’il
existe d’autres travaux sur la question qui pointent la responsabilité de la
politique française mais pour connaitre un peu le dossier, je prétend qu’ils
bien moins pertinents. Ces accusations contre la France s’inscrivent dans une
propagande orchestrée par Kigali et les puissances anglo-saxonnes et
globalement dans une stratégie qui consistait à bouter la France hors de
l’Afrique centrale.
Et en cela, ces réseaux ont été bien aidé par des relais français,
que ce soit par des personnes ayant fait allégeance aux puissances
anglosaxonnes ou par des idiots utiles qui accusent par réflexe la France de
tous les maux (en ce qui me concerne, je renvoie dos à dos ceux qui accusent
systématiquement la France de tous les maux en Afrique et ceux qui exonèrent
totalement toutes les politiques françaises voir occidentales de tout méfaits
depuis la colonisation, ce sont des approches que je trouve
complètement idiotes).