@rinbeau

C’est vrai que je ne l’ai pas bien lue.

Maintenant il faut voir le contexte historique (+50 ans, on peut dire que c’est de l’histoire). De ce que j’ai compris la France était mécontente car elle devait lâcher l’Algérie. Mais bon que faire, ça ne servait à rien de s’entêter car on ne faisait pas le poids face aux deux super-puissances du moment, les États Unis d’Amérique et L’Union Soviétique.

Pour calmer le peuple l’oligarchie a demandé au Général de prendre les rênes du pouvoir. Ce dernier a répondu que quitte à avoir le pouvoir autant l’avoir vraiment. Le Général était avant tout un militaire, pas un politicien à l’aise avec un régime des partis.

Il a donc demandé à Pierre Messmer de lui concocter une constitution aux petits oignons, rompre avec la IVème qui était le régime des partis.

Alors bon, on peut dire ce que l’on veut de la constitution de 58, mais au moins elle entretenait des équilibres.

Équilibres complètement rompus par la suite.

Par exemple, le Président était élu par les sénateurs. Mais vu que les sénateurs sont élus majoritairement par les conseillers municipaux, cela veut dire qu’à l’origine il y avait un scrutin de proximité, où le votant connaît la personne pour qui il vote.

Je ne vais pas vous faire avaler que c’était du fédéralisme à la Proudon, mais il y a de l’idée tout de même.

 Or voilà qu’arrive le référendum sur la monarchielle au suffrage universel direct. Une beauferie sans nom. Mais à partir du moment où l’on déshumanise le scrutin (où les gens ne savent pas pour qui ils votent, en fait ils votent pour une image qu’ils voient à la télé) c’est clair que le capital est faiseur de roi.

Ça, ça a été voté par référendum, donc je ne vois pas l’intérêt de revenir dessus.

Par contre dans ces conditions le scrutin aux législatives est à revoir, il me semble.