Ce décret du 28 mars 2020 pourrait paraître outrageusement opportuniste
et scandaleux dans le contexte de l’épidémie, probablement l’est-il en partie pour
pallier au manque de respirateurs, de lits en réa, et à l’impéritie des
autorités politiques ou de santé, mais je viens de lire qu’il s’inscrit
dans une suite programmée de la loi Claeys-Leonetti de 2016.
Citation : Encadré 3 – Le midazolam injectable, bientôt en ville
Le midazolam injectable est le médicament de première intention pour
réaliser une sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès
(SPCMD).
Actuellement, il est disponible uniquement à l’hôpital.
La mise à disposition en ville dans les pharmacies d’officine, pour des
médecins qui prennent en charge des patients en fin de vie à leur
domicile, est programmée pour le mois de juin (notre article du 11
février 2020 *). Cette décision a été annoncée par le ministère des
solidarités et de la santé début 2020, suite aux recommandations de la
HAS sur les modalités d’utilisation des médicaments de sédation.
https://www.vidal.fr/actualites/24580/rivotril_clonazepam_et_paracetamol_inj ectables_utilisation_derogatoire_dans_le_cadre_de_la_covid_19/
* Accompagnement de la fin de vie au domicile : le midazolam injectable dispensé en ville d’ici juin 2020 — 11 Février 2020 –
https://www.vidal.fr/actualites/24322/accompagnement_de_la_fin_de_vie_au_dom icile_le_midazolam_injectable_dispense_en_ville_d_ici_juin_2020/