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Commentaire de tobor

sur Le drame du rap


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tobor tobor 10 mai 2020 01:31

@Laconicus
J’en connaît un autre qui a fait le même parcours, "fan" mono-maniac depuis l’adolescence pour en sortir à 21 ans et ouvrir son champs musical.
J’ai moi-même vécu ça avec le punk et la new-wave, méprisant tout le reste au point d’avoir l’oreille fermée. Puis, avec la petite vingtaine, après être sorti des secondaires, il était inconsciemment évident que le sectarisme limitait considérablement le champs des possibles, surtout au fil de nouvelles rencontres. Alors on fait preuve d’un peu de curiosité devant la variété (non, pas la variétoche !) déployée et accessible en ce monde !
C’est sans-doute une des étapes d’élévation de soi.

Le rap et la techno ont clôturé quelques décennies d’identification des jeunes à des mouvements musicaux (c’était depuis le rock’n’roll un vecteur important qui déterminait un "clan" auquel on appartenait, idée de clan qui attire et rassure les ados) et n’y sont certainement pas pour rien. La techno, être dans sa bulle, quelques machine ou juste son computer et c’est bon, ouvre la voie au technologique et au ...confinement.
Et le rap s’occupe du monde extérieur, méprisant, haineux, violent, des clans de bad-boyz avec des codes, générant l’insécurité mais aussi la baisse du niveau de langage car les djeunz kiffent à donf trop grave ! Et là aussi, si la street c’est tout des rapeux, reste son ...confinement.


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