Pour les demeurés
qui "croivent" pas en l’existence du racisme chez les flics et qui qualifient d’antiblancs tous ceux qui le dénoncent, j’vais pas jacter statistiques et discrimination raciale
systémique pratiquée par la police, z’etes trop cons pour capter d’façon,
écoutez plutôt ceci en entier ici (29min) : https://www.arteradio.com/son/61664080/gardiens_de_la_paix
En bref un Schmit noir avec 20 piges de service dans la piaule a découvert et dénoncé
des conversations privées de ses collègues. Son témoignage est à écouter ci-dessus,
entrecoupé de messages audio échangés par ses collègues. Persuadés de
l’imminence d’une guerre raciale pour laquelle ils affirmaient stocker des
armes, ces condés accablaient d’injures tous les « ennemis de la race
blanche » : les femmes (des « putes », même les policières),
les Noirs (des « nègres »), les Arabes ( des « bougnoules »),
les gens du voyage (des « putain de manouches »), les Juifs (des « fils
de pute » qui « dirigent le pays » en compagnie des
« gauchistes »), les homosexuels (des « pédés »). Ils
s’autoqualifient parfois de "fascistes" ou de "gros
fachos".
Ces gens-là
sont exactement à leur place. Penser qu’ils ne le sont pas, qu’ils n’ont rien à
faire chez les Schmits, c’est faire la démonstration qu’on a rien bité au film. Le
scénario il est simple : c’est l’histoire de la montée du fascisme qui
prendra ouvertement le pouvoir quand l’effondrement aura commencé (ils le
disent eux-mêmes et appellent ce moment de leurs vœux !). Et comme ce fut le
cas par le passé, les premières cibles seront les anarchistes, les militants
vraiment de gauche, les LGBT, les handicapés, les chômeurs, et tous ceux qui ne
sont pas blancs.