Oui, immigration et TV n’ont certainement rien fait pour améliorer le niveau général, mais on peut aussi envisager les effets de la logique ultra-libérale de réduction jusqu’à l’os des dépenses de l’état sur la qualité de l’éducation républicaine.

Ajoutons y les constantes modifications des programmes scolaires qui — sous le fallacieux prétexte de développer le jugement personnel — formatent à coup de slogans l’opinion d’un public toujours plus ignare, et par là mieux soumis aux directives et impératifs des médias et de la propagande commerciale et politique.

Enfin, le succès des réseaux informatiques, de l’information et de la communication en ligne - réduite le cas échéant à 144 caractères ou à la publication des selfies les plus divers — ne favorisent en rien la développement d’une pensée analytique complexe et élaborée : combien de nos jeunes contemporains ont-ils pris la peine d’ouvrir un livre ou franchir le seuil d’une bibliothèque ???