@Sentero
"quand on lit bien TOUT le discours et non des extraits piochés ça et là et réagencés il est évident qu’il parle sans arrêt de la propagande et de la subversion communistes... et non pas d’hypothétiques sociétés secrètes..."
Il est absolument clair qu’il parle effectivement des fourberies du bloc soviétique, dans le contexte de la "guerre froide". C’est l’essentiel de ce discours adressé aux professionnels de la presse : ne faites pas le jeu des ennemis de notre nation.
Néanmoins il parle aussi des "sociétés secrètes" et autres clubs d’influence qui cherchent constamment à orienter le processus décisionnel de manière obscure, pour bien préciser que ce n’est pas sa manière à lui de concevoir la politique. Kennedy (comme tout chef politique) était évidemment entouré de militaires, d’industriels et de hauts fonctionnaires qui, eux, étaient partisans d’une gouvernance par la dissimulation.
En résumé, le message de Kennedy à la presse de son pays est donc en substance celui-ci : ne croyez pas être des journalistes intelligents et consciencieux dévoilant les complots de ce gouvernement, quand vous êtes en réalité manipulés par nos ennemis, qui eux sont les vrais dissimulateurs sournois.
C’est donc plutôt un discours "anti-complotiste", (dirait-on aujourd’hui).