@ETTORE
Pour le boulot, pour une ONG et par choix j’en ai connu de l’exotique.
Pour vivre sur place il faut faire comme les locaux. Ce n’est pas l’expérience du all-inclusive qui fait l’affaire.
T’es intégré ou tu l’es pas. Si t’es pas intégré la vie peut être pénible.
Où j’étais c’était du courant alternatif dans le sens que du courant parfois il en avait, parfois il en avait pas. Ca relativise le confort.
Si tu n’est pas carré, tu ne sera qu’un porte-feuille sur pattes.
J’ai souvent vécu l’autarcie comme j’ai appris et que j’ai des besoins simples ça va.
Pour avoir une viande saine le mieux dans certains endroits c’est de l’avoir vivante, pas sûr que les habitués des rayons frais et de la viande sous plastique s’y habituent.

Rustique et résilience ne sont pas les qualités premières des bobos, je ne suis pas sûr de leur réussite.
On redécouvre maintenant une normalité d’il y a 50-60 ans en arrière. En rentrant de l’école ce n’était pas la nitendo mais aller chercher l’herbe pour les lapins et la basse-cour.
Avec un père et un grand-père braconnier, la forêt c’est un peu une drogue surtout la nuit. Je ne braconne pas, je n’aime plus le gout du gibier, j’en ai trop bouffé étant jeune. Comme garde manger il y a mieux quand on connait pas.
Il y en a qui se croient survivaliste parce qu’il ont un sac à dos avec 3 jours de bouffe lyophilisée, un couteau à la mode choisi après de longue discussions sur un forum et une boussole. Il savent même pas dépioter un lapin.