Camélia Jordana, tout comme Lilian
Thuram et bien d’autres encore, fait preuve d’ignorance mais aime les « projecteurs ».
Noirs et blancs : aux sources
des premières luttes.
Dès que ces hommes de races
diverses furent mis en contact, des rivalités se manifestèrent. La race noire,
qui avait mûri plus vite que les autres dans les régions de l’Equateur, était
entrée dans la vie à une époque où la race blanche possédait encore la pureté
de l’enfance. Cela causa aux blancs hyperboréens de l’horreur pour cette race,
en même temps que la couleur noire de la peau des nègres les dégoûtait.
Fabre d’Olivet croit que la race
noire fut appelée « Suthéenne » et que les blancs firent de
leur pays le domicile de l’esprit infernal, appelé pour cette raison « Suth » ou « Soth » par
les Égyptiens, « Sath » par les Phéniciens, et « Sathan » ou « Satan » par
les Arabes et les Hébreux. Ce nom a servi de racine à celui de « Saturne » chez
les Étrusques, et de « Sathur », « Suthur » ou « Surthun » chez
les Scandinaves, divinité terrible ou bienfaisante suivant la manière de
l’envisager. C’est du celte saxon « Suth » que dérivent
l’anglais « South », le belge « Sugd »,
l’allemand et le français « Sud ». Ce mot désigne proprement
tout ce qui est opposé à l’élévation, tout ce qui est bas, tout ce qui sert de
base ou de siège. Le mot « sédiment » en dérive par le
latin « sedere » qui, lui-même, vient du celte saxon « sitten »,
en allemand « stizen », « s’asseoir » (Fabre
d’Olivet, L’Etat social de l’homme).
Donc, d’après cette doctrine de
d’Olivet, la première lutte des hommes avait été celle des Sudéens contre les
Boréens, des noirs contre les blancs.
Les noirs sont plus forts que les
blancs parce qu’ils sont plus avancés dans l’évolution sexuelle.
Mais les Boréens ont une
supériorité morale, ils sont purs, alors que les noirs sont les impurs.
Et c’est ce qui explique que le
mot Boréen est devenu un titre d’honneur, dont on a fait « Baron » en
Europe. Le titre de Barons et de « hauts Barons » que
s’attribuaient les Hyperboréens signifiait vainqueurs. Et c’est pour cela que
ce peuple entrait dans la vie sociale avec la réputation d’un peuple
vainqueur.
Les Celtes appellent leurs
ennemis « Pélasks », c’est-à-dire peaux tannées (Pélaskon, Pélasges).
La région qui entoure toute la mer Méditerranée portait autrefois le nom
de « Pélasques », parce que des peuples noirs la possédaient.
Le Péloponèse, nom qui vient
de « Pélops », signifie « archipel ». Ce mot est
remarquable parce qu’il signifie : ce qui domine sur la mer noire. Mais il peut
se faire que le mot « noire » ait été pris symboliquement pour
représenter la méchanceté ; alors, ce ne serait pas d’une lutte de races qu’il
s’agirait, mais d’une lutte morale dans une même race.
À suivre…