@yoananda2
« en
l’occurrence on ne peut pas critiquer librement l’islam et de plus tu as
oublié la violence des musulmans »
Mais si on
peut critiquer l’islam, sinon il n’existerait pas des mouvances anti-islam en France
et on ne parlerait pas de ce sujet en boucle dans la presse.
Peut-être
que ce que tu essaies de dire de façon très exagérée, c’est qu’il y’a des djihadistes
qui ont assassiné des journalistes ( par exemple ceux de Charlie Hebdo) et qu’un
prof a été brutalement assassiné ( Samuel Paty), et que dans ce contexte général de violence djihadistes, les
menaces de morts prennent une teneur particulière. Mais ça, c’est une question
de stratégie de lutte contre le djihadisme, ça n’a pas grand-chose à voir avec
l’interdiction du voile ( même si les mouvances anti-islam se servent de ces meurtres
pour pousser leurs pions).
Mais sinon,
bien sûr, tu peux faire la même en miroir sur la liberté. Comme je l’ai dit, le
but de cette fable n’est pas de dire que l’interdiction du voile ne serait pas
viable, c’est juste un moyen caricatural d’illustrer qu’il y’a une rationalité juridique
qui se déploie lorsqu’on invoque un principe et qu’il va y avoir des conséquences.
Comment on
hiérarchise tous ces principes ? Ça c’est une grosse question et j’ai beau
chercher mais je ne vois vraiment pas comment te décrire la hiérarchie des
normes dans un langage que tu comprendrais …