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Commentaire de Vulpes vulpes

sur Christian Vélot : « Ne vaccinons pas les enfants ! »


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Vulpes vulpes Vulpes vulpes 18 juin 2021 22:11

4/4 « À noter que l’ARN a déjà été utilisé chez l’homme dans des essais de vaccination anti-cancer et sous formes d’oligonucléotides anti sens et siRNA et ce à des doses beaucoup plus élevées et répétées, sans que de tels évènements aient été observés. Par ailleurs de tels événements n’ont été reportés, ni lors de l’utilisation de virus inactivés (qui contiennent ARN et ADN !) ni atténués et ce depuis des dizaines d’années alors qu’ils pourraient avoir été injectés dans des cellules porteuses d’un virus... »

 

Tout d’abord, de tels évènements ne peuvent évidemment pas se produire avec des vaccins utilisant des virus inactivés ou atténués puisque dans ces cas, le matériel génétique viral n’est pas délivré dans nos cellules (*). C’est justement l’originalité des vaccins nouvelle génération dits «  vaccins génétiques », que de délivrer le matériel génétique viral dans nos cellules pour leur faire fabriquer elles-mêmes l’antigène.

Quant aux stratégies cliniques antérieures consistant à délivrer du matériel génétique dans nos cellules, et dont parle le Pr. Fischer — à savoir les essais cliniques d’immunothérapie, — il s’agit de traitements s’adressant à des patients atteints de cancers.  Le but est d’essayer de leur faire développer des anticorps dirigés spécifiquement contre des protéines humaines présentes à la surface de leurs cellules cancéreuses (dans le but de détruire celles-ci). Le Pr Fischer parle abusivement de « vaccination anti-cancers ». Ce terme est totalement inapproprié et crée la confusion. Il ne s’agit en rien d’une vaccination, d’une part car ce n’est pas une démarche préventive mais curative, et d’autre part car il ne s’agit pas de lutter contre un agent infectieux mais contre certaines de nos propres cellules (devenues cancéreuses).

 

Non seulement ces patients sont bien sûr prêts à accepter des effets secondaires – même importants – dès lors que le rapport bénéfices/risques reste favorable, mais il s’agit d’effectifs extrêmement réduits. Ces essais n’ont donc rien à voir avec une véritable campagne de vaccination qui s’adresse à des personnes en bonne santé et en très grand nombre, en particulier dans le cas de la Covid qui concerne la population mondiale.

 


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