@juanyves
Horton dit carrément que les grandes compagnies
pharmaceutiques falsifient ou truquent les tests sur la santé, la
sécurité et l’efficacité de leurs divers médicaments, en prenant des
échantillons trop petits pour être statistiquement significatifs, ou
bien, pour les essais, embauchent des laboratoires ou des scientifiques
ayant des conflits d’intérêt flagrants, ils doivent plaire à la
compagnie pharmaceutique pour obtenir d’autres subventions. Au moins la
moitié de tous ces tests ne valent rien ou sont pires, affirme-t-il. Les
médicaments ayant un effet majeur sur la santé de millions de
consommateurs, ce trucage équivaut à un manquement criminel et à de la
malversation.
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Et si on en veut pour preuves :
Tous les labos ont été lourdement condamnés ( pas suffisamment semble t-il ) en 20 ans ce sont des dizaines de milliards cumulés d’amendes pour corruption, publication d’études falsifiées, délits d’initiés, mises en danger de la vie d’autrui, ...etc etc dont Pfizer à 5 milliards....Pas un bigpharma n’y a échappé !
EX
Pfizer : un géant pharmaceutique condamné à plusieurs reprises
Par le passé, Pfizer a été condamné à plusieurs reprises par la justice. En 2009, la firme pharmaceutique a payé une amende record de 2,3 milliards de dollars pour avoir corrompu des médecins afin qu’ils prescrivent des médicaments surdosés ou à contre-emploi.
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Raoult :
Dans une récente vidéo, le professeur Raoult, directeur de l’IHU
Méditerranée Infection, la voix discordante dans le coronacircus auquel
nous sommes abonnés depuis plus d’un an maintenant, pointe du doigt
l’efficacité des vaccins anti-covid et la corruption des laboratoires
pharmaceutiques.
Concernant l’efficacité des vaccins, il remet les pendules à l’heure :
« L’incidence chez les vaccinés, première ou deuxième
dose, quel que soit le vaccin, est de la moitié de ceux qui ne sont pas
vaccinés. On est plus autour d’une protection de 50%. Ce qui n’est pas
antagoniste de ce qu’on a dans la littérature si on veut bien lire non
pas les communiqués de presse ou simplement les résumés des études. Il
faut regarder les vrais chiffres. Quand on vous dit qu’on a un taux de
protection de 95%, ça n’est pas la vraie vie. On a à peu près 350
vaccinés qui sont positifs. On ne sait pas très bien ce qui va advenir
de cette protection compte tenu de ces variants qui circulent. En plus,
on a maintenant ce variant 501 qu’on vient de publier. »
Et de mettre en garde :
« Avec les données actuelles, on ne peut pas dire que
les vaccins protègent d’une manière significative la circulation des
virus parce que la proportion de porteurs asymptomatiques reste
extrêmement importante. L’idée du vaccin fait pour protéger le reste de
la population n’est pas réaliste dans cette situation. Et compte tenu
des mutants qui circulent, il faudra faire attention. »
« On a 46 patients qui ont fait un covid dans la semaine qui a
suivi l’injection, c’est significatif. Est ce que ce sont des personnes
qui étaient porteurs, asymptomatiques, et chez qui la vaccination a
déclenché une réaction qui fait qu’ils sont devenus symptomatiques ?
C’est un phénomène nouveau et important dont il faut tenir compte. »
Au sujet de la corruption dont la dénonciation équivaudrait à être un
malheureux complotiste dénué de cervelle, il se fait moqueur.
« Il ne faut quand même pas penser que j’invente la corruption liée à
l’industrie pharmaceutique » s’insurge le professeur atypique.
« Ça m’amuse beaucoup d’entendre parler de
complotisme, précise-t-il. Les grands laboratoires comme Gilead,
AstraZeneca, Pfizer ou GSK ont déjà tous été condamnés pour corruption.
Peut-être qu’ils ne le font plus, c’est possible, mais… Gilead a été
condamné à 97 millions de dollars, Pfizer a été poursuivi à hauteur de
60 millions de dollars pour des décennies de corruption et AstraZeneca a
été poursuivi à 5,52 millions de dollars pour corruption à l’étranger.
Quant à GSK, il a été condamné pour corruption en Chine. »
Fin connaisseur de l’humanité, corruptible depuis la nuit des temps,
le professeur Raoult met en lumière les liens entre laboratoires
pharmaceutiques et publications scientifiques :
« Les publications scientifiques sont un secteur très
rentable. Une partie extrêmement significative des recettes des
journaux scientifiques vient directement de l’industrie pharmaceutique.
La corruption est une mécanique des fluides : on ne donne pas d’argent à
quelqu’un si on n’en attend pas un service. Donc, ceci existe et ça
fait partie de la nature humaine. C’est la loi qui doit le régler et
donc il faudra bien aller au bout de la loi. Cette notion-là se met peu à
peu en place.
« Il faut faire attention à la corruption des grands journaux,
c’est un énorme problème. Les gens qui réfléchissent à ça en sont à dire
: « Pour les essais thérapeutiques, il faut maintenant avoir des
journaux à part entière ou pas de journaux du tout. » Recréer de
l’étanchéité entre les activités publiques et les liens d’intérêts avec
l’industrie est une chose essentielle. »
Et de conclure :
« La loi impose à chaque fois que l’on intervient sur
un media de déclarer les conflits d’intérêts, y compris pour tous ces
personnages qui passent sur les plateaux télévisés. Ils devraient à
chaque fois dire : « Écoutez, j’ai un lien d’intérêt avec tel ou tel
laboratoire. » Cela éviterait un mélange des genres et des suspicions
justifiées. C’est un point qui est négligé en France, je pense qu’il
faut arrêter de dire que c’est du complotisme parce qu’il y a des gens
qui ont été condamnés à des sommes absolument colossales pour
corruption. Il ne faut donc pas découvrir brutalement que les
laboratoires peuvent corrompre les prescripteurs. »
« Personnellement, je ne trouve pas que de participer à des
essais thérapeutiques dirigés par un laboratoire contribue à la
connaissance spécifique. Si aucune équipe française n’avait évalué ni le
Remdisivir, ni les médicaments contre le sida, ni les médicaments
contre les hépatites, je ne crois pas que cela changerait quoi que ce
soit aux recommandations.
« Il y a donc une partie de ces essais qui sont faits parce qu’il
faut que quelqu’un les fasse, que ce soit en France, en Angleterre ou
en Espagne, et ensuite il faut que ce soit confirmé sur le terrain
indépendamment de l’industrie pharmaceutique, de manière à ce que l’on
puisse avoir une véritable évaluation. Plutôt que de se pencher sur la
méthodologie, le comité d’éthique devrait se poser des questions sur la
morale des essais thérapeutiques. »