Lyon, le 30 Août, 18 heures.

Manifestation pour l’obligation vaccinale.

Il y a au moins cent personnes, très motivées. (250.000 selon la préfecture).

De notre envoyé spécial, Doctorix, le célèbre complotiste.

-Bonjour Madame Michu. Alors vous manifestez pour que tout le monde se vaccine ?

- Oui, c’est un devoir civique

- Pourquoi ?

- Pour protéger les autres.

- Mais vous mêmes, vous êtes vaccinée, vous êtes donc protégée, vous ne risquez rien, et tous ceux qui le veulent peuvent se vacciner. Pourquoi vouloir l’imposer aux autres ?

- Parce que ce vaccin ne marche pas toujours.

- Mais les autres vaccins, ils marchent toujours ! Pourquoi celui-là ne marche pas toujours ?

- Parce qu’il est expérimental et qu’il marche moins bien.

- Donc vous n’êtes pas protégée par ce vaccin, selon vous ?

- Ben.... non.

- Et donc vous ne protégez pas les autres ?

- Ben non.

- Alors vous voulez m’imposer un vaccin expérimental qui ne marche pas sur vous, qui ne protège pas les autres, pourquoi voulez-vous qu’il marche sur moi ?

- Ben, c’est l’immunité collective...

- Mais si ça ne marche pas sur vous, et si ça ne marche pas sur moi, elle est où, l’immunité collective ?

- Ben, je ne sais pas, moi, mais c’est le gouvernement qui l’a dit. Ils savent, eux !

- Mais dans le gouvernement, il y a des gens comme vous et moi, qui n’en savent pas plus que vous et moi ! Des gens qui ont été élus en mettant leur nom en bas d’une affiche, qui n’ont pas de qualification et que personne ne connait.

- Ah oui, c’est vrai.. Mais il y a le conseil scientifique...

- Mais dans le conseil scientifique, il n’y a pratiquement que des gens qui touchent de l’argent des laboratoires qui vendent ce vaccin. Vous croyez qu’ils vont vous dire la vérité ?

- Ben oui, quand même, il y a des professeurs, les médecins, c’est forcément honnête..

- Mais s’ils sont honnêtes, pourquoi ils touchent de l’argent ? Perronne, Toussaint, Toubiana, Louis Foucher, ils n’en touchent pas, eux, pourquoi ils ne sont pas au conseil scientifique ?

- Parce que ce sont des escrocs.

- Alors ceux qui sont au conseil scientifique, ils touchent de l’argent des labos, mais ils sont honnêtes. Et ceux que j’ai cités, qui n’en touchent pas et risquent leur carrière, ce sont des escrocs ? C’est ça ?

- Ben....Mais c’est qu’il est drolement dangereux, ce virus !

-Ben... Pas vraiment : il tue une personne sur 3500, de préférence après 80 ans.

-Mais c’est plus vieux que l’espérance de vie, ça ?

-Oui.

-Donc on meurt plus vieux quand on a le virus ?

-On dirait bien.

-Mais alors, pourquoi on nous emmerde avec ça ?

-Peut-être juste pour vendre du vaccin, et pour contrôler tout le monde. Et à part ça, vous savez ce qu’il y a dans ce vaccin, vous ?

- Ben c’est un vaccin, quoi...

- Mais vous ne savez pas ce qu’il contient.

- Ben non, pas vraiment.

-Pourtant vous avez donné votre consentement, qui devait être libre et éclairé. Etait-il libre ?

-Ben non, pas vraiment : si je ne me vaccine pas, je ne peux pas aller au cinéma et mon mari peut pas aller bosser.

- Et était-il éclairé ?

-C’est quoi, éclairé ?

-Ben ça veut dire qu’avant de vous vacciner, on devait vous dire ce qu’on vous faisait vraiment, ce qu’il y avait dans le produit, et toutes les conséquences que cela pouvait avoir. L’a-t-on fait ?

-Ben non.

-Et pourquoi ?

-Ben en fait, le toubib, il savait pas trop, mais il a dit que c’était bien.

- Et si je vous disais que ce n’est pas un vaccin, vous l’auriez pris quand même ?

- Ben non, pourquoi je le prendrais si ce n’est pas un vaccin ?

- Peut-être parce qu’on vous a fait croire que c’était un vaccin ?

- Alors, c’est pas un vaccin ?

- Ben non, c’est pas un vaccin.

- C’est quoi alors ?

- C’est une thérapie génique.

— C’est quoi, ce truc-là ?

- Eh bien dans un vaccin, on vous donne un poison qu’on a atténué, pour que vous appreniez à être prêts quand le vrai poison vous tombera dessus. Enfin c’est ce qu’on dit dans les milieux zautorisés.

- Et là, c’est pas ça ?

- Non, pas du tout.

- C’est quoi alors ?

- Ben au lieu de vous donner un poison atténué, on va vous apprendre à fabriquer un poison, en espérant que votre organisme apprendra à s’en débarrasser.

- Mais c’est pas complètement con, ça ?

- Si. Même que votre organisme, il saura si bien faire des anticorps contre la spike qu’il fabrique qu’il ne saura plus faire autre chose. Quand il rencontrera un des millions de quadrillions de virus qu’il y a sur terre, il lui filera tout de suite son pass sanitaire au lieu de lui casser la gueule.

- Alors, si je n’arrive pas à me débarrasser du poison qu’on m’a appris à fabriquer, il m’arrive quoi ?

- Ben la même chose que si vous attrapiez le covid, mais en pire.

- Mais pourquoi, en pire ?

- Parce que maintenant que vous savez le fabriquer, ce poison va vous emmerder toute votre vie.

- Et il fera quoi ?

- Il transformera par exemple vos capillaires sanguins en papier de verre, à cause de la protéine spike qui va s’accrocher dessus. Sur cette paroi abîmée, le sang va former des caillots, qui les boucheront, ou qui se détacheront et viendront boucher vos capillaires pulmonnaires. Ca s’appelle une embolie.

- Mais je vais bien arriver à m’en débarrasser, de cette protéine spike sur mes vaisseaux, hein ?

- Non, jamais.

- Mais alors, je suis foutue ?

- En quelque sorte. Moi aussi, à mon âge et sans vaccin. Mais vous, ça arrivera plus tôt. Ou en même temps. C’est super, on pourra faire des crapettes, la-haut.

- Mais je peux faire quoi ?

- Ben pas grand-chose, Déjà, refuser la troisième dose. Mettons que vous veniez de passer vos deux bacs. La troisième dose, elle vous donnera le diplôme universitaire : vous allez devenir super fortiche, une experte en fabrication de poison.

- Mais alors, si je refuse, je n’aurai plus mon pass sanitaire ?

- Ben non. Mais vous préférez quoi ? Aller au cinéma ou vivre ?

- Ce que je préfère, c’est aller au cinéma et vivre quand même.

- C’est pas possible : déjà, depuis dix-huit mois, vous ne vivez plus beaucoup...Mais c’est quand même mieux que de ne pas vivre du tout.

- Pratiquement, on fait quoi ?

- Ben on fout en l’air ce gouvernement à la con, et on recommence à vivre dans la liberté retrouvée.

- C’est quoi, la liberté, déjà ? Je crois que j’ai oublié...

- Moi aussi, mais on va la réapprendre.