Sont habilités à présenter un candidat :
- les députés, les sénateurs et les représentants français au Parlement européen ;
- les maires (maires, maires délégués des communes déléguées et des communes associées, maires des arrondissements de Paris, de Lyon et de Marseille) ;
- les présidents des organes délibérants des métropoles, des communautés urbaines, des communautés d’agglomération, les présidents des communautés de communes ;
- les conseillers de Paris et de la métropole de Lyon ;
- les conseillers départementaux et régionaux ;
- les conseillers territoriaux de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de Saint-Pierre-et-Miquelon ;
- les membres élus des assemblées de Corse, de Guyane, de Martinique, de la Polynésie française, des Assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie et de l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna ;
- le président du conseil exécutif de Corse, le président du conseil exécutif de Martinique, le président de la Polynésie française et le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ;
- les conseillers à l’Assemblée des Français de l’étranger ou les présidents des conseils consulaires.
- Ça représente 42000 élus.
- En 2012 36% ou 15000 ont parrainé.
Le système des 500 parrainages fait l’objet de débats récurrents depuis 1962. Il lui est notamment reproché :
- son échec à empêcher la multiplication des candidatures, malgré la réforme de 1976 (le nombre de candidats s’est élevé à 16 en 2002) ;
- son incapacité à faire une place à des candidats populaires mais hors système ;
- son caractère anachronique voire archaïque depuis l’instauration de l’élection du président de la République au suffrage universel direct ;
- le risque de voir certains élus marchander leur soutien (mise aux enchères par exemple) ;
- les pressions parfois fortes exercées sur les maires des plus petites communes.