C’est
peut-être un aspect de la stratégie des mille entailles.
Si on se met
dans la tête d’un type moitié racaille (ou barbare), moitié salafiste, on peut
imaginer qu’une jeune femme n’a rien à faire dans des lieux d’amusements. Sa
place est à la maison à s’occuper de la cuisine et des gosses. Et elle n’a pas
à promener ses seins et son cul, au hasard des rencontres : ça doit
appartenir à un mec à qui elle obéit. Un profil comme ça doit être assez
répandu dans le pays.
Si la violence
purement gratuite, petite ou grande, et anonyme, se répand et détruit la
sociabilité naturelle d’une communauté humaine, je ne vois pas trop ce qu’on
peut y faire. D’autant plus si l’hypothèse que je fais est interdite : ça
veut dire que la recherche de solutions le devient aussi. Comme le zexpert qui
explique qu’avec la psychose des femmes peuvent s’évanouir à cause de leur
angoisse et non pas à cause d’une piqure sauvage. Oui, bien sûr : le
problème, c’est la psychose…
Je suis surpris
quand même qu’une proportion semble-t-il importante de femmes n’ait pas senti
la piqure. C’est dommage, car diminue les flagrants délits. Peut-être qu’il y a
un procédé particulier pour désensibiliser l’introduction de l’aiguille.