Entre blouses blanches et robes noires...

Il y a des moments comme ça où la vie te transporte au gré des humeurs vacillantes vers les profondeurs obscures de l’âme...voyage chaotique sur fond d’horizon boucher, de venin assassin, de dégénérescence généralisée, d’effondrement total, avec les fantômes intérieurs qui susurrent à l’oreille du soldat "Inconscient" la mélodie macabre des partitions déchiquetées de ta mémoire...

Et là...

Ce type en blouse blanche qui te parle gentiment comme si t’étais le dernier des imbéciles ou un animal domestique...il t’insuffle le désir de te métamorphoser en animal sauvage et féroce...

C’est simple : t’as envie de le tarter...d’ailleurs je l’ai tarté...une généreuse potion de phalanges servie frappée, un bourre-pif d’école libérateur...oh, par modestie j’admets qu’il ne produit pas les ravages d’une dose de Pfizer, mais il te permet néanmoins de redessiner la cartographie des cartilage du récipiendaire avec une sonorité ma foi charmante au moment de la collision...

Il est dommage que cette race de blouses blanches ne porte pas de stéthoscope autour du cou, la tentation eut été irrésistible d’expérimenter cet ustensile dans une utilisation extérieure au champ médical...

C’est là qu’interviennent les robes noires...autre scène de théâtre, autre simulacre, autres cartilages...loin de l’essentiel dont le reflet s’inscrit devant les yeux par effet de contraste...la régénération après la dégénération...l’énergie à doses homéopathiques, la prise de hauteur, la contemplation des convictions adorées, orphelines le temps d’un tunnel hivernal...

Et puis...je ne pouvais laisser en plan mes millions (excusez du peu) de followers dont je perçois déjà l’émoi des retrouvailles après le chagrin de l’éloignement...un éloignement assez relatif d’ailleurs...le spectacle de l’actualité n’est guère euphorisant en soi mais il est aussi porteur de belles promesses...

Il y a le bruit de vaisselle cassée à l’horizon...

Enjoy !