De toute façon, le nucléaire est bon pour vérifier tous les circuits de sécurité des centrales nucléaires suite à l’énorme fissure découverte sur la centrale de Penly :

L’année dernière, des microfissures avaient déjà été découvertes au niveau des soudures. Mercredi 8 mars, une nouvelle fissure, beaucoup plus importante, a été découverte sur une autre branche du circuit. Elle fait 23 mm, sur une épaisseur de tuyau de 27 mm. 

https://www.francetvinfo.fr/societe/nucleaire/energie-une-fissure-decouverte-dans-une-centrale-nucleaire-en-normandie_5700101.html

Le circuit de sécurité impliqué sert à injecter des traitements chimiques, du bore qui sert à réduire la neutronique, du lithium mais surtout de l’hydrogène. C’est une boucle parallèle au primaire qui permet d’intervenir sur le circuit primaire qui est toxique d’un point de vue radioactif.

Après purification, l’eau utilisée dans les circuits ^st soumise à des traitements chimiques [40-4ll. Dans le circuit primaire on ajoute de l’hydroxyde de lithium, pour limiter les dépôts de produits de corrosion (Li =1, 5 ppm), et du bore sous forme d’acide borique pour des raisons d’équilibre neutronique. Le bore voit sa concentration varie r au cours d’un cycle de 5 000 ppm à 0, la teneur moyenne étant de 1 000 ppm. Dans l’ensemble du circuit primaire règne une surpression d’hydrogène destinée à faire régresse r la réaction de radio - lyse de l’eau.(cf Page 5 )

https://inis.iaea.org/collection/NCLCollectionStore/_Public/10/491/10491883. pdf

C’est la forte concentration d’hydrogène dans le débit d’eau sur une phase ferromagnétique qui est responsable de cette fissure , car il s’agit d’une coude qui avait subit un ajustage à l’origine et que trop de soudures amène cette phase qui est sensible à la fissuration lorsque qu’il y a des débit d’eau et surtout d’hydrogène.

Le souci est l’isomère ortho de l’eau et de l’hydrogène parce que ce sont des molécules gyroscopiques qui produisent un champ lorsqu’elles sont accélérées donc aux coudes. Ce champ fait tomber les traitements de passivation et de trempe faisant perdre les propriétés anti-corrosives et les caractéristiques mécaniques de l’acier. Après, elle court, elle court la fissure qui entraîne le ruine du matériau et l’accident nucléaire.

Une centrale nucléaire, c’est une usine dont le risque croit exponentiellement en vieillissant et la moindre erreur se paye cash car croyez moi qu’une fissure comme celle de Penly était l’accident assuré peut être à la prochaine utilisation du circuit de sécurité. Le directeur de la centrale peut aller à l’église du patelin d’à coté allumer un cierge parce qu’un tel coup de bol ne doit rien à la sûreté mais tient du miracle et n’importe quel chercheur en fissuration des matériaux vous le confirmera.

Tracez un cercle de 30 km autour de Penly, c’est la zone d’exclusion dans le pire scénario et croyez que lorsque ça déraille, ça devient très rapidement impossible à stopper.