Je me demande d’où les écolos catastrophistes sortent des chiffres comme : il n’y a plus que 4% de mammifères sauvages dans le monde ou : en trente ans, on a perdu en Europe entre 70 et 80% des insectes volants ? Leurs assertions sont aussi définitives qu’invraisemblables. Qui irait vérifier leurs méthodes de calcul ? A t-on intégré les surmulots de la ville de Paris ?

Le catastrophisme écologiste global à gauche vise à faire passer des idées absolument anti-écolos concernant les humains, qu’ils ne prennent pas la peine d’intégrer au Vivant, la plupart : immigration libérale généralisée, haine des peuples enracinés et des nations, ethnomasochisme américano-européen ou chrétien, transexualisme, haine des identités, quelles qu’elles soient... il y a un violent anti-humanisme chez ceux qui prétendent défendre le vivant ou la "planète", comme si celle-ci du reste avait besoin d’être défendue...

Bardella fait bien de rappeler à ce sympathique jeunot la notion fondamentale de l’économie qui inclut d’ailleurs la Nature et la réalité des échanges libéraux-mondialisés absurdes à l’échelle globale ; mais qui a mis en place ces échanges ? Qui a soutenu rhétoriquement le développement du Tiers-monde au détriment des industries européo-américaines ? Qui s’est voué au dieu Commerce puis au dieu Métis, à part Jean Robin ? Je ne vous le fait pas dire, Léon : la gauche socialo-communiste anciennement productiviste, devenue gauche libérale, mondialiste et écolo, libre-échangiste à l’anglo-saxonne.