@pemile Des vols civils abattus par erreur par des militaires sont hélas assez nombreux .Un des plus tragiquement célèbre a été l’Airbus A300 Iran Air 655 abattu par un tir de la frégate USS Vincennes en 1988 par exemple.
Dans le cas actuel selon LCI l’avion avait effectué deux changements non prévus de navigations l’amenant dans une zône à risque militaire. Il n’y a pas de relation obligatoire suivie entre le contrôle civil et le contrôle militaire. Normalement un vol civil suit un plan de vol déclaré avant le décollage mais qui peut être modifié en vol après accord du contrôle aérien civil. L’identification civile et le suivi se fait par assignation civile d’un code à afficher sur le transpondeur en communication avec le RADAR SECONDAIRE et non le RADAR PRIMAIRE civil les militaires ayant leur propre systéme primaire et secondaire. En zône de guerre, en l’absence d’information précise, en cas de menace possible la réponse militaire est basée sur la rapidité d’abord puisque un radar de détection est aussi automatiquement une cible majeure.
En 1983 le Boing 747 Coréen du Sud KE007 abattu sur Ordre du commandement Soviétique montre bien la difficulté du problème.
Officiellement l’erreur de trajectoire fatale a été provoquée par un problème de recalage de la centrale inertielle mais les pilotes non pas répondu ou n’ont pas compris les injonctions pourtant claires et codifiées de l’avion de chasse soviétique envoyé. L’avion a donc été abattu car il survolait alors une zône stratégique secrète de l’armée soviétique.