Ca me fait toujours rire les justifications du type "c’est intolérable" ou "c’est scandaleux", ou encore "rien ne peut justifier que blabla..."
Comme si une justice transcendante inspirait certains en leur confiant ce qui est tolérable et ce qui ne l’est pas, sans plus d’explication...
Justifiez-vous, bon sang ! Au nom de quoi est-ce intolérable ? Comment pesez-vous les intérêts de chacun, quelle comparaison faites-vous entre les préoccupations des étudiants qui veulent aller au cours et ceux qui s’opposent à la réforme ... ?
Si on ne s’exprime qu’à coup de superlatifs et d’imprécations, pas étonnant qu’aucun débat constructif ne soit possible !
Cela dit à nouveau sans me positionner directement sur le fonds du débat même si on peut facilement déceler de quel "côté" je penche (mais enfin, un débat ne doit pas *forcément* être une guerre des tranchées entre pro- et anti-, entre sarkozystes et manifestants, entre droitos et gauchos...)